FLORALIES INTERNATIONALES EN ITALIE EuroFlora : la floriculture à 360° et l’agriculture 4.0

Pendant onze jours entre fin avril et début mai, les floralies internationales EuroFlora à Gênes proposeront « des modèles pour un style de vie qui aspire et recherche le contact direct avec la nature ».
Pendant onze jours entre fin avril et début mai, les floralies internationales EuroFlora à Gênes proposeront « des modèles pour un style de vie qui aspire et recherche le contact direct avec la nature ». ©Euroflora

Les 13es floralies internationales mettront l’art et la nature, ainsi que la floriculture en général, à l’honneur à Gênes du 24 avril au 4 mai 2025.

Le nouveau front de mer « du levant » conçu par Renzo Piano, à Gênes, en Italie, accueillera les passionnés des fleurs, professionnels comme novices ou jardiniers avertis, pour la 13e exposition internationale des plantes et fleurs en Italie, manifestation reconnue par l’AIPH, Association internationale des producteurs horticoles.

L’édition 2025 se veut « un hymne à la beauté et à la durabilité avec des jardins du monde entier, autour de tous les types de plantes, dont les fleurs coupées, arrangements floraux, collections…

Pendant onze jours entre fin avril et début mai, avec des espaces rénovés, les organisateurs auront à cœur de « proposer et suggérer des modèles pour un style de vie qui aspire et recherche le contact direct avec la nature ». Par rapport à 2022, la surface d’exposition nette aura presque triplé (de 35 000 à 85 000 m2, en intérieur et en extérieur), ainsi que 144 jardins (contre 90). 

Quatre installations, appelées « Green Origami », de 10 m de hauteur, guideront le visiteur tout au long du parcours spectaculaire qui s'étendra sur quatre kilomètres. Pour la première fois, une partie sera créée directement sur l’eau, à la marina : un « mirador fleuri » surplombera la mer à Piazzale Kennedy et une passerelle piétonne de plus de 100 mètres dans le pavillon Jean-Nouvel valoriseront l’ensemble des installations.

Plus sur Euroflora (en italien).

Reconnaissance législative du secteur fleurs et pépinières

L’horticulture italienne fera force démonstrations, associée à des universités, des collectifs, des associations de producteurs et structures professionnelles. Une façon de « se pencher sur la floriculture à 360 °, à partir de l’excellence de la production, allant de l’architecture paysagère à la durabilité environnementale, au tourisme raisonné et au monde de la recherche », annoncent les organisateurs.

Les structures officielles annoncent : « Pour la première fois, nous avons approuvé une loi de délégation au gouvernement, qui permettra de prendre les décrets d’application pour enfin donner une reconnaissance législative au secteur des fleurs et des pépinières. Une mesure attendue depuis des décennies, un point de départ pour donner au secteur tous les outils pour être toujours plus concurrentiel, dans les scénarios de la concurrence internationale. »

L’Institut italien de technologie présentera certaines des technologies développées dans le domaine de l’agriculture 4.0, de la durabilité et des technologies bio-inspirées dans les plantes et les graines.

Sur le plan international, des exposants français, les Floralies de France, la société Nirp, sont confirmés, aux côtés du Jardin exotique de Monaco avec de splendides spécimens de plantes grasses, de l’Espagne avec la région horticole de Murcie, de la Chine avec le district de Guangzhou…

Des missions ICE d’acheteurs étrangers sont prévues et – c’est une première – la journée du 28 avril sera ouverte aux visiteurs professionnels.

De l’archéobotanique à l’écodurabilité

Parmi les expositions phares, les organisateurs annoncent celles du Bhoutan (petit royaume de l’Himalaya oriental, qui a toujours mis l’accent sur l’écodurabilité, avec le très rare coquelicot bleu et le cyprès comme emblèmes).

Nouveauté en 2025 : le Musée égyptien de Turin (Italie), avec la reconstitution d’un jardin d’agrément de l’Égypte ancienne datant du Nouvel Empire (1539-1076 av. J.-C.). Mais aussi le résultat d’un projet archéobotanique, concernant le paysage, les jardins et les potagers dans le monde antique, commencé en 2022 et organisé par une équipe d’illustres égyptologues.

Parmi les autres temps forts : l’art du bonsaï au Japon, avec le maître Naoki Maeoka et des spécimens exceptionnellement beaux et grands, sans oublier les secrets de l’art ancien du bonsaï, ou encore des reproductions d’estampes japonaises à thèmes floraux du musée d’art oriental Edoardo-Chiossone.

Au total, plus de 250 événements offriront des conférences et ateliers, des réunions techniques, des ateliers et des spectacles…
Le « Marché vert », traditionnellement dédié à la vente de plantes, de mobilier et d’équipements de jardin, sera à nouveau assuré.

Ce contenu est réservé aux abonnés du Lien Horticole
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre