SANTÉ AU TRAVAIL Maladie de Lyme : gardez l’œil !
Mai, juin et juillet : trois mois au cours desquels les piqûres de tiques battent des records. Avec les beaux jours, le risque d’infection augmente. Il ne faut donc pas négliger les premiers symptômes. Un webinaire aidera à ne pas passer à côté de cette maladie très complexe.
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Avec le printemps, l’association France Lyme poursuit les communications et actions pour prévenir les risques de borréliose de Lyme, causée par les bactéries Borrelia, transmises lors des piqûres de tiques.
Lundi 19 mai, à 19 h 30, un webinaire* sera proposé sur les tests de diagnostic pour la maladie de Lyme et les maladies vectorielles à tiques.
Il sera assuré par le Dr Tanja Mijatovic. Titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire, elle est l’auteure de 53 publications dans des revues à comité de lecture et détient deux brevets. Depuis 2011, T. Mijatovic est cheffe de projet, responsable du laboratoire et directrice scientifique chez RED Laboratories. Cette société biotechnologique, basée en Belgique, développe et réalise des tests spécialisés pour évaluer des affections multifactorielles telles que les maladies vectorielles à tiques, le syndrome de fatigue chronique (SFC), les dysfonctionnements immunitaires chroniques, les infections chroniques, les dysfonctionnements intestinaux, l’autisme…
Dès le printemps : se protéger des tiques et de la maladie de Lyme
« Dans 6 à 20 % des cas, une maladie de Lyme se transforme en un “Lyme long” aux symptômes sévères et persistants », assurent les autorités de santé.
Contrairement aux idées reçues, le Lyme long n'est pas rare. Les données officielles indiquent que jusqu'à 10 000 malades basculent chaque année en forme sévère. Or un Lyme long est difficile à diagnostiquer, très difficile à soigner et souvent très invalidant. France Lyme rappelle qu’il « n’existe pas de traitement de référence qui permette à coup sûr de s’en débarrasser ».
Face à une maladie difficile à soigner et handicapante, le seul choix qui vaille est celui de la prévention.
Le premier signe de la maladie peut consister en une lésion dermatologique, appelée érythème migrant. C’est le seul symptôme caractéristique, qui permet un diagnostic certain, mais il n’apparaît pas toujours. Et attention, il n’est pas toujours situé à l’endroit de la piqûre ! Dès son apparition, même sans souvenir de piqûre(s) de tiques, consulter un médecin afin que celui-ci prescrive un traitement adapté.
En plus d’une évolution du point de piqûre (érythème migrant dans la borréliose de Lyme, tâche noire dans d’autres maladies vectorielles à tiques …), les signes cliniques et symptômes tardifs à surveiller dans les semaines, voire les années qui suivent une piqûre de tique sont notamment :
- généraux : douleurs, fièvre, fatigue inexpliquée ;
- focaux : atteinte dermatologique (érythèmes migrants ailleurs qu’au site de piqûre), articulaire, neurologique, etc.
Au moindre doute, consulter un professionnel de santé.
Déclarer ses tiques
Le programme de recherche CiTique** propose « Signalement Tique ». Il s’agit d’une application disponible gratuitement pour les smartphones iOS et Android ainsi que via son site internet. Elle permet de signaler rapidement aux scientifiques les piqûres de tiques, qu’elle soient repérées sur un humain ou un animal.
Plus dans Le Lien horticole n° 1147 de juillet-août 2025.
*Webinaire gratuit. Inscription ici
**sur www.citique.fr - permet de signaler
Lien pour télécharger le doc/PDF complet pour la prévention.
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