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Plan de résilience Les volets qui devraient bénéficier au secteur horticole

Le plan de résilience du gouvernement annoncé mercredi 16 mars 2022 par Jean Castex comprend des volets qui vont concerner l’horticulture, en particulier du côté des énergies. ©P.Fayolle

Le plan de résilience économique et sociale a été présenté le 16 mars par le Gouvernement pour faire face, entre autres, à la flambée des prix de l’énergie. Des mesures sont ciblées pour l’agriculture, certaines devraient bénéficier aux professionnels du végétal d’ornement.

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C’est le mercredi 16 mars que Jean Castex, Premier ministre, a dévoilé le plan de résilience qui doit aider la France à faire face à une situation économique et sociale inédite depuis longtemps. Il s’agit en quelque sorte du « quoi qu’il en coûte » de l’époque Covid, remis à la sauce « guerre en Ukraine ».
Avant d’avoir des précisions sur les modes d’application des mesures, voici parmi les annonces gouvernementales celles qui devraient concerner l’horticulture.

Face à l’augmentation du coût du carburant, la remise de 15 centimes hors taxe pour le gazole non routier (GNR), utilisé par les agriculteurs, était déjà annoncée. À cette mesure, le gouvernement a ajouté le remboursement anticipé de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) accordé sur le gazole non routier (GNR) pour l’année 2021 (habituellement attendu en juin) et un acompte de 25 % pour la TICPE de 2022 sur demande, mis en place à compter du 1er mai, « pour soulager la trésorerie des exploitations agricoles ». Un remboursement qui était réclamé par la FNSEA.

Des aides sur l’énergie et les charges sociales

Par ailleurs, les entreprises agricoles, mais aussi agroalimentaires et forestières, seront éligibles à l’aide transversale dédiée aux entreprises fortement consommatrices de gaz et d’électricité. La condition : que ces charges représentent plus de 3 % de leur chiffre d’affaires. « La moitié du surplus des dépenses énergétiques » sera prise en charge « dans la limite de leurs pertes ».

Enfin, l’enveloppe dédiée à la prise en charge des cotisations sociales sera abondée de 60 millions d’euros en 2022, « pour prendre en compte les exploitations confrontées à des hausses de charges qui dégradent leurs comptes ».

Pascal Fayolle

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