Plan de renaturation Une respiration pour la ville… et pour la profession !

Alors qu’une forte vague de chaleur frappait la France, le Gouvernement a annoncé, le 15 juin 2022, le déblocage d’une enveloppe de 500 millions d’euros pour « déployer des mesures structurelles pour adapter plus rapidement les villes aux conséquences du changement climatique ». Aussi a-t-il argumenté sur son site internet : « On le sait, les villes, notamment les métropoles, sont plus particulièrement touchées dans les conséquences de fortes chaleurs, a fortiori de canicule. Pour y remédier, un programme de “renaturation des villes” va être lancé pour permettre de constituer des canopées urbaines et de végétaliser certaines façades. »

Cette annonce a immédiatement été saluée par l’interprofession Valhor. Sa présidente Catherine Muller a communiqué : « L’Interprofession rend hommage à l’initiative du gouvernement qui valorise la mobilisation et l’expertise des professionnels du végétal, fruit de nombreuses années de sensibilisation. Nous sommes aujourd’hui entendus et reconnus comme acteurs incontournables face au dérèglement climatique. Il s’agit d’une étape majeure pour l’ensemble de nos métiers qui met en lumière l’urgence et l’impérieuse nécessité de faire alliance pour continuer d’agir pour la transition écologique. »

Nice est sur les rangs…

Certaines villes se sont immédiatement portées candidates pour obtenir des aides via ce fonds. La ville de Nice (06) et son agglomération ont envoyé un communiqué dans lequel le maire de la ville, Christian Estrosi, affirme que les deux entités « se tiennent prêtes à candidater dès que les modalités de ce dispositif seront annoncées ».

Et l’élu de poursuivre son argumentaire : « Les plantes et les arbres ont une action bénéfique sur la santé de nos concitoyens : forte diminution des maladies cardiovasculaires et neurologiques, bienfaits sur le psychisme, tout cela doit aussi être comptabilisé et nous oblige à bien avoir ces notions de transversalité sur nos modes de vie du futur. »

Des projets pour la préfecture des Alpes-Maritimes… et certainement ailleurs !

La ville de Nice en a profité pour rappeler ses ambitions pour les cinq prochaines années en termes d’espaces verts, et la liste est longue.

70 hectares d’espaces verts supplémentaires devraient agrémenter le territoire, et 280 000 arbres – soit un par habitant – devraient être plantés « en complément des 70 000 déjà plantés » depuis le début de la mandature de Christian Estrosi.
Sont aussi prévus l’extension de la Promenade du Paillon sur 8 hectares, la poursuite des trames vertes dans le centre-ville, 1 000 arbres et 900 arbustes plantés sur une surface perméable de 7 000 m², le Grand Parc de la Plaine du Var à l’ouest sur une surface de près de 30 hectares…

Nul doute que l’enveloppe débloquée par le Gouvernement va pousser d’autres communes à suivre cet exemple et donner un coup d’accélération à l’ensemble de la filière !