À Camors (56), l'entretien du bourg et des cimetières est une priorité. Claude Jarno, maire de la commune, insiste beaucoup sur l'image dynamique et positive que renvoie une cité propre et bien entretenue à ses administrés mais aussi aux visiteurs. Depuis 2014, la ville a fait le choix de bannir de ses usages les produits phytopharmaceutiques y compris pour le désherbage du cimetière. C'est à la main que les six agents municipaux, encadrés par Marc Le Pévédic, responsable des espaces verts, entretenaient les allées. « C'est un travail très fastidieux et pénible, exprime-t-il, peu gratifiant et sans fin. En période poussante, nous pouvions passer tous les quinze jours pour un résultat peu concluant. » « Le cimetière fait partie du patrimoine, confie le maire. Les habitants y sont très attachés. Il était inconcevable de laisser les mauvaises herbes s'y installer et d'accumuler les doléances. Il a fallu trouver une solution. »