Concours de start-up Accélérez votre innovation végétale avec Végépolys Valley

Parmi les onze start-up candidates, le concours d’innovations de Végépolys Valley a récompensé cinq projets. Les lauréats en compagnie du jury et de Flavie Delattre, présidente du pôle de compétitivité.
Parmi les onze start-up candidates, le concours d’innovations de Végépolys Valley a récompensé cinq projets. Les lauréats en compagnie du jury et de Flavie Delattre, présidente du pôle de compétitivité. ©V. Vidril

L'innovation et les start-up lauréates du 9e concours du pôle de compétitivité ont été dévoilées vendredi 29 novembre. Le millésime 2024-2025 concerne notamment un arboricomposteur et des plantes mobiles.

Depuis 2016, les meilleures initiatives de start-up – en cours de création ou de moins de vingt-quatre mois – en faveur de la production et des usages du végétal de demain sont mis à l’honneur par Végépolys Valley, pôle de compétitivité mondial.

Au-delà, il s’agit aussi d’aventures humaines et entrepreneuriales et le concours va accompagner ces cinq jeunes lauréats en facilitant la finalisation de leurs innovations et leur accès au marché.

Deux récompenses concernent directement le secteur du paysage.

Des arboricompoteurs haut de gamme

Phytopolis est conçu par Victor Magaud, à Saint-Laurent-de-Cognac (16).
Son concept d’arboricompostage permet de végétaliser hors sol n’importe quel espace bétonné avec tout type de plante, et cela en revalorisant les biodéchets (voir la vidéo).

Son ambition avec ses mobiliers urbains de végétalisation haut de gamme et innovants : planter un million de plantes en ville d’ici dix ans et proposer une solution partout où la végétalisation en pleine terre n’est pas possible. 

L’arboricomposteur de Phytopolis permet de végétaliser avec des plantes nourries des déchets compostés… (© Phytopolis)

Des jardinières mobiles et sociales

L’Unep, Union nationale des entreprises du paysage, a attribué son prix à Vertile, conçu par Tatiana Orlovic et Ludovic Saint-Bauzel, à Bagneux (92).
Leurs façades végétales mobiles, participatives, et leurs jardins suspendus verticaux inspirés des démarches collectives d’autrefois permettront aux habitants de s’impliquer activement dans la gestion et l’embellissement de leur quartier, tout en renforçant les liens sociaux (voir la vidéo).

Sur ces murs végétalisés, les plantes peuvent se déplacer : d’un tour de manivelle, il est possible, par exemple, de faire descendre une jardinière disposée deux étages plus haut, de s’occuper des plantes et de la remonter par la suite.

Les façades végétales mobiles de Vertile ont été approuvées par l’Unep. (© Vertile)

Du bois en marc de pomme

En dehors des secteurs  du végétal d'ornement, mais peut-être avec un intérêt pratique, avec leur projet Adaozañ, Youenn Le Pocréau et Guillaume Bournigal, à Quimperlé (29), proposent de transformer le marc de pomme, qui est un déchet, en nouvel écomatériau, aux nuances acajou qui dévoile peaux et pépins, ou ocre uniforme. Il se rapproche visuellement du liège ou du panneau MDF. Il se travaille comme du bois, pour des objets durables, du mobilier, des revêtements…

Les deux autres lauréats :
- Bienesis, pour son système de protection contre les aléas climatiques pour la vigne (63) ;
- Épât'moi (69) pour sa pâte à tartiner remplaçant le cacao par la caroube.

Parmi les onze start-up présélectionnées, figuraient également : Taladal, Lemna Labs, Gep’IA, N-Vert, inLux Biotech, Lagregat.

Des soutiens financiers, opérationnels et stratégiques

Chaque projet lauréat bénéficiera d'un soutien de 10 000 €.

En complément des aides financières à valoir sur des études (marchés, techniques, design...) en 2025, les lauréats profiteront d’un accompagnement opérationnel et stratégique de Végépolys Valley : suivi régulier par un chargé de mission, mises en relation avec le réseau du pôle Communication, présentation à l’occasion de salons tels que le Sival et Paysalia, accès aux labels Agri’O et Hi-France pour faciliter les levées de fonds, mise en contact avec des financeurs privés, parrainage d'entrepreneurs du réseau, support des banques partenaires…

À noter : depuis son lancement en 2016, le concours a permis d’accompagner 38 jeunes pousses grâce à une dotation globale de près de 450 000 €. 

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