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Interprofession Val’hor change d’identité et de cap

Les dix familles qui composent l’interprofession Val’hor ont présenté la nouvelle identité de la structure lors de Jardins, jardin. ©F.ARNOULD

En avant-première, lors de la journée professionnelle de Jardins, jardin le 8 juin dernier, les dix familles composant l’interprofession ont présenté le nouveau logo, qui perd l’apostrophe, et les nouvelles ambitions de la filière du végétal.

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Cela changera peut-être avec les temps plus difficiles qui s’annoncent, mais la crise liée à la Covid-19 a eu un effet incontestable, celui de souder les familles qui composent la filière du végétal. Comme l’a rappelé la présidente de l’interprofession lors de la manifestation Jardins, jardin, à Paris, nous sommes passés « du végétal déco au végétal essentiel à la vie ». Et la flambée du marché du jardin a fait le reste.
En conséquence, avant de quitter la présidence de Val’hor, Mickaël Mercier avait lancé un chantier important : le changement d’identité de la structure.

Cette « réinvention » de l’interprofession, ou « nouveau territoire de marque », est représenté par un nouveau logo conçu par Publicis LMA, l’une des agences du groupe Publicis. Il a été imaginé plus épuré pour être plus fédérateur, avec la disparition de l’apostrophe « qui cassait l’union des familles ». Rehaussé par des capitales, il adopte une typographie inspirée du végétal.
Avec un V qui veut souligner « toutes les forces du végétal », doté d’une charte graphique tout en nuances de vert, le logo se veut « dynamique et rassembleur, au service de la filière ».

Cinq missions pour marquer un nouveau mandat

Mais au-delà de ces aspects de communication, Catherine Muller, élue présidente de l’interprofession en octobre 2021, a marqué de son empreinte son mandat. Elle a présenté un programme d’action triennal marqué par cinq missions.

La première est de développer le potentiel économique, « notamment par la certification, la qualification et la labellisation des entreprises dans le respect de la protection de l’environnement ».
La seconde est de répondre aux enjeux sanitaires du végétal et d’améliorer la qualité des produits et l’offre de services, notamment en favorisant l’innovation et la recherche.
Catherine Muller veut par ailleurs favoriser la connaissance de la production et du marché pour permettre l’adaptation de l’offre à la demande, promouvoir le végétal, le savoir-faire des professionnels, la richesse des métiers de la filière et leur excellence, et attirer de nouveaux talents. Enfin, elle vise à fédérer et renforcer le dialogue entre les organisations professionnelles pour porter les intérêts de la filière.

Un discours que chacun est prêt à porter

L’interprofession a développé « un discours que chacun au sein de la filière est prêt à porter », a insisté Catherine Muller à Jardins, jardin. Et la présidente d’insister sur l’intérêt de témoigner via le nouveau logo « d’un esprit ouvert et stratégique ». La redéfinition de l’identité de Valhor a été un travail « dynamique de filière »

Le site Internet de l’interprofession va aussi évoluer, des images de sa future identité ont été dévoilées, mais c’est à Angers (49), dans le cadre du Salon du végétal, entre le 13 et le 15 septembre prochains, qu’il sera véritablement lancé.
Rendez-vous donc à la rentrée !

Pascal Fayolle

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