Après les records, la conso marque le pas en 2022
On savait qu’il ne serait pas facile d’égaler le printemps exceptionnel de 2021. Mais entre les problèmes de conjoncture et de climat, les chiffres de cette année ne sont pas bons.
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FranceAgriMer n’a pas orchestré de publicité outrancière autour des chiffres qu’elle a révélés début juin (lire l’encadré) mais ils ne surprendront pas : les premiers mois de 2022 ont été difficiles pour le marché des végétaux. Entre janvier et mars, les ventes de plantes d’ornement ont reculé de 12,5 % en valeur. Les végétaux d’intérieur ont régressé de 8,5 %, les plantes d’extérieur, de 20,9 %. Les végétaux pour les cérémonies et les cimetières baissent de 6 % (avec une progression en volume).
Les jardineries à la peine
La dynamique a été mauvaise pour les jardineries et Lisa, tout comme pour les ventes dans les marchés. Seule la grande distribution et les fleuristes ont progressé. Quant aux achats chez les producteurs, ils ont baissé en volume mais augmenté en valeur. Toujours au premier trimestre, les importations se sont accrues de 4 %. Les exportations ont, pour leur part, bondi de 31 %.
Arrêtés à fin mars, ces chiffres sont désormais un peu datés, mais tous les témoignages laissent à penser que la tendance d’une consommation en recul est restée vraie au cours de la saison de printemps.
Pascal FayollePour accéder à l'ensembles nos offres :