Commerce horticole Botanic et Saisons & Jardins : divorce à l’amiable
Les deux enseignes, qui avaient décidé en 2019 de gérer leurs achats en commun, on décidé de reprendre leur indépendance l’an prochain.
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Une coopération pour des achats communs pendant cinq ans : tel était l’accord qu’avaient annoncé en 2019 deux enseignes du marché, Botanic et Saisons & Jardins. À l'échéance, la séparation a été entérinée « d’un commun accord », explique le communiqué diffusé en ce début juin.
La raison invoquée : chacun « souhaite suivre des stratégies désormais divergentes ».
Le groupe Botanic, devenu société à mission en 2021, affirme s’engager « dans un programme ambitieux autour de son projet d’entreprise en lien avec sa raison d’être “Ensemble, retrouver le chemin de la nature” ». Un programme « orienté client », qui « souhaite encore plus mettre en valeur l’expertise végétale de Botanic et encourage à une consommation responsable favorisant l’agriculture biologique, la biodiversité, la préservation des ressources en eau et le bien-être animal ».
Gagner en cohérence ou en capacité d’adaptation selon les cas…
« Ce programme nécessite d’être plus déterminé et précis dans notre sélection des produits et des services, ceci pour gagner en cohérence avec le positionnement stratégique et apporter une meilleure lisibilité pour le client, coomplète Nicolas Boulay, directeur offres, achats et supply chain pour Botanic. Nous opérons également des évolutions dans notre gestion de la chaîne d’approvisionnement dans le but d’assurer une disponibilité des produits au plus juste pour nos clients. Nous invitons tous nos fournisseurs partenaires à nous accompagner dans ce programme de transformation qui vise à renforcer notre position d’acteur majeur de la jardinerie et animalerie en France ».
Du côtéde Saisons & Jardins, le président Alban Favennec précise que « chaque magasin affilié a son histoire, sa sensibilité, sa taille, et définit sa propre stratégie commerciale pour répondre au plus près aux attentes de ses clients. Nos 34 jardineries et animaleries n’ont pas d’enseigne commune et nos différences assumées sont notre plus grande force. Aussi nous souhaitons, dans les années à venir, élargir davantage le portefeuille de nos partenaires commerciaux pour permettre à chacun de s’adapter au nouveau contexte économique et climatique qui s’impose à nous ».
L’accord qui avait été signé prendra fin le 31 décembre prochain et, en 2025, les deux enseignes reprendront donc chacune leur chemin.
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