Contenu réservé

De l'obtention à la protection : chère nouveauté végétale...

La nomenclature d'une obtention végétale (ici, une obtention Inra/Saphinov) protégée suit certaines règles. Aux noms de genre (Clematis) et d'espèce s'ajoute la dénomination commerciale, qui peut être protégée ou non (par exemple, Saphyra®). La marque peut changer d'un pays à l'autre selon la stratégie commerciale du propriétaire des droits ; plusieurs variétés peuvent être commercialisées sous une même marque. En revanche, la dénomination variétale ('Cleminov51') doit permettre une identificati
La nomenclature d'une obtention végétale (ici, une obtention Inra/Saphinov) protégée suit certaines règles. Aux noms de genre (Clematis) et d'espèce s'ajoute la dénomination commerciale, qui peut être protégée ou non (par exemple, Saphyra®). La marque peut changer d'un pays à l'autre selon la stratégie commerciale du propriétaire des droits ; plusieurs variétés peuvent être commercialisées sous une même marque. En revanche, la dénomination variétale ('Cleminov51') doit permettre une identificati

L'obtention d'une nouveauté végétale nécessite du temps et de la patience, compensés par le plaisir à voir naître sa création. Mais lorsque l'investissement financier entre en jeu, la passion doit s'effacer devant la stratégie commerciale et la protection des droits : l'obtenteur passe du statut de « père » à celui de propriétaire de la variété.

La création variétale est l'un des moteurs de la compétitivité de l'entreprise. « L'obtention en France dans le domaine des arbres et arbustes d'ornement est assez active, précise Olivier Pantin, animateur de la société d'édition Sapho (49). Mais, dans le secteur des plantes en pot et des fleurs coupées, nous nous sommes laissés dépasser par les Pays-Bas, le Royaume-Uni ou encore l'Allemagne. » Résultats : ce sont souvent les obtenteurs étrangers qui récoltent les redevances auprès des producteurs français importateurs de boutures racinées ou de jeunes plants de variétés protégées. Le pays tente de « se rattraper » en initiant, comme ses voisins, des partenariats recherche/ entreprises. Confrontées aux frais qu'engendre la course à l'innovation (terrain, équipements, main-d'oeuvre, recherche, protection, marketing, voire frais juridiques), certaines entreprises françaises mutualisent leurs moyens. Les professionnels qui effectuent le chemin seuls se rendent compte du fossé existant désormais entre l'activité de producteur et celle d'obtenteur de variétés protégées.

Accélérer la sélection

4450

Contenu réservé aux abonnés du Lien Horticole

Pour y accéder : 3 possibilités !
4 %

Vous avez lu 4 % de l'article

Vous êtes déjà abonné,

Si vous n'avez pas de compte, inscrivez-vous. Vous aurez besoin de votre numéro d’abonné.

J'ai déjà un compte
Vous n’êtes pas abonné, abonnez-vous.

Profitez de l’intégralité des contenus du site en vous abonnant en formule Intégrale ou 100% Numérique.

Vous n’êtes pas abonné, découvrez gratuitement.

Profitez, sans engagement, de tous les services de Le Lien Horticole pendant 1 mois, y compris l’accès complet au site Internet.

Ce contenu est réservé aux abonnés du Lien Horticole
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre