La création variétale est l'un des moteurs de la compétitivité de l'entreprise. « L'obtention en France dans le domaine des arbres et arbustes d'ornement est assez active, précise Olivier Pantin, animateur de la société d'édition Sapho (49). Mais, dans le secteur des plantes en pot et des fleurs coupées, nous nous sommes laissés dépasser par les Pays-Bas, le Royaume-Uni ou encore l'Allemagne. » Résultats : ce sont souvent les obtenteurs étrangers qui récoltent les redevances auprès des producteurs français importateurs de boutures racinées ou de jeunes plants de variétés protégées. Le pays tente de « se rattraper » en initiant, comme ses voisins, des partenariats recherche/ entreprises. Confrontées aux frais qu'engendre la course à l'innovation (terrain, équipements, main-d'oeuvre, recherche, protection, marketing, voire frais juridiques), certaines entreprises françaises mutualisent leurs moyens. Les professionnels qui effectuent le chemin seuls se rendent compte du fossé existant désormais entre l'activité de producteur et celle d'obtenteur de variétés protégées.

L'obtention d'une nouveauté végétale nécessite du temps et de la patience, compensés par le plaisir à voir naître sa création. Mais lorsque l'investissement financier entre en jeu, la passion doit s'effacer devant la stratégie commerciale et la protection des droits : l'obtenteur passe du statut de « père » à celui de propriétaire de la variété.
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