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DIDIER ANQUETIL, PÉPINIÈRES D'ELLE NORMANDIE (50), PRÉSIDENT D'HORTI PÉPI « En période difficile, l'association se justifie encore plus »

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Rappelez-nous en quoi consiste Horti Pépi

L'association, dont le siège se situe à Caen, à la chambre régionale d'agriculture de Normandie, est née en 1998 dans le but de regrouper les producteurs de Basse-Normandie, pour leur permettre d'échanger et d'améliorer leurs pratiques. Dans cette région, les exploitations sont plutôt dispersées et il n'existe pas de marché horticole. Par l'adhésion à l'Arexhor (station constituante de l'Astredhor) et l'embauche d'un technicien, Vincent Calvarin, Horti Pépi offre à ses membres un appui technique. Une chargée d'études, Françoise Philippe, gère l'association et s'occupe de l'interface avec les différents partenaires (chambre d'agriculture, Région...), de l'organisation des diverses expositions (Normandie Véget'Halle, Salon du végétal...). Une troisième salariée à mi-temps, Céline Houët, s'occupe du secrétariat et de la comptabilité. Les actions de l'association touchent les producteurs grossistes, mais aussi les producteurs détaillants, avec des portes ouvertes (Végétal en fête en avril, Les Automnales à l'automne).

Comment évolue le nombre d'adhérents ?

L'association compte actuellement une cinquantaine d'adhérents. Un nombre qui a pu aller jusqu'à 80 producteurs, mais qui diminue peu à peu avec la disparition d'entreprises. Avec un financement réalisé à plus de 50 % par les adhésions – le reste étant assuré par l'État, la Région, l'Europe, le sponsoring... –, une baisse du nombre d'adhérents se fait vite ressentir. Toutefois, Horti Pépi regroupe les principales entreprises, sur les quelque 120-130 horticulteurs et pépiniéristes que compte la Basse-Normandie.

En ces temps de crise, les producteurs pourraient être tentés d'économiser sur les coûts d'adhésion ?

Les cotisations de base s'étalent de 282 euros par an à 427 euros selon le chiffre d'affaires des entreprises... En période difficile, l'association se justifie encore plus par ses appuis techniques et économiques, promotionnels et relationnels ; c'est le moment où il faut se rassembler, montrer qu'il existe une offre locale. Il ne faut pas lâcher l'expérimentation afin d'innover et de pouvoir assurer une production de qualité, ne pas rester isolés et mutualiser les actions. Dans ce contexte, nous multiplions les échanges avec les producteurs d'Île-de-France et de Haute-Normandie : préparation à la certification Plante Bleue, participation au salon allemand Baumschultechnik, stand commun normand sur le Salon du végétal...

Valérie Vidril

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