Contenu réservé

Le parc de Courson dans l'ombre des « Journées des plantes »...

Grâce à un important travail de réhabilitation entrepris en 1976, le parc a retrouvé le lustre donné par de célèbres paysagistes comme les frères Bülher...PHOTO : JEAN-PIERRE DELAGARDE
Grâce à un important travail de réhabilitation entrepris en 1976, le parc a retrouvé le lustre donné par de célèbres paysagistes comme les frères Bülher...PHOTO : JEAN-PIERRE DELAGARDE

On ne présente plus le domaine de Courson (91), dont les « Journées des plantes » attirent, deux fois par an, près de 25 000 amateurs de végétaux rares. Pourtant, malgré son rôle décisif dans la création de la manifestation, son parc reste méconnu. (Re)découverte.

Hélène et Patrice Fustier, actuels propriétaires du domaine de Courson, dans l'Essonne, avec Olivier et Patricia de Nervaux-Loÿs, sont capables d'en raconter l'histoire depuis le milieu du XVIe siècle, époque où le parc a acquis la surface qu'il occupe aujourd'hui, soit environ 35 hectares. Il est alors peuplé de chênes, de hêtres et de frênes, à l'image de la forêt française de l'époque. Un pied d'une variété de pêche « probablement créée par de La Quintinie » y a été retrouvé. Au gré de l'influence de plusieurs paysagistes, parfois renommés (Berthault de 1820 à 1824, les frères Bülher vers 1850), le paysage évolue, les fossés sont rebouchés ou rouverts, un étang est creusé et les déblais utilisés pour donner du relief, la palette végétale s'enrichit de Rhododendron, Liriodendron, Pinus laricio... Globalement, et malgré vingt ans d'entretien a minima, le site avait conservé unité et harmonie lorsque les actuels propriétaires l'ont acquis en 1976. Cette année-là marquera un tournant pour le parc. La sécheresse qui sévit alors « nous a confirmé l'intérêt que présentait le parc, mais en même temps son état de dégradation, explique Hélène Fustier. Les Rhododendron souffraient. J'ai appelé Robert Mallet qui m'a expliqué qu'il fallait apporter 300 l d'eau à chacun d'entre eux pour les sauver ! » Mais ces mêmes plantes étaient envahies de ronces. Les propriétaires décident alors de redonner vie au parc. Le projet étant de profiter de l'engouement pour les thèmes liés à l'environnement tout en trouvant un moyen d'attirer le public face aux « concurrents » que sont les nombreux autres sites historiques de la région. « Nous nous sommes attelés à la tâche au lieu de partir en vacances », se souvient Hélène Fustier. Et la majorité des plantes, y compris les Rhododendron, ont été sauvées.

La botanique apprise sur le terrain

1011

Contenu réservé aux abonnés du Lien Horticole

Pour y accéder : 3 possibilités !
30 %

Vous avez lu 30 % de l'article

Vous êtes déjà abonné,

Si vous n'avez pas de compte, inscrivez-vous. Vous aurez besoin de votre numéro d’abonné.

J'ai déjà un compte
Vous n’êtes pas abonné, abonnez-vous.

Profitez de l’intégralité des contenus du site en vous abonnant en formule Intégrale ou 100% Numérique.

Vous n’êtes pas abonné, découvrez gratuitement.

Profitez, sans engagement, de tous les services de Le Lien Horticole pendant 1 mois, y compris l’accès complet au site Internet.

Ce contenu est réservé aux abonnés du Lien Horticole
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre