Dominique Douard, président de Val'hor, a souligné la force de proposition et le travail interprofessionnel de la filière horticole, qui permettent à Plante Bleue d'être reconnue officiellement au niveau II de la certification environnementale des exploitations agricoles (arrêté du 16 février 2012). Maxime François, président de la Codhor, a rappelé que la certification garantit les pratiques environnementales et sociales, comprend trois niveaux – engagé, certifié et HVE (haute valeur environnementale, dont les modalités seront élaborées en 2012) – et sept thématiques.
Au 21 février, trente-huit entreprises étaient certifiées, dont vingt-trois individuelles et une coopérative, et soixante et une étaient engagées dans la démarche. Plus d'une centaine devraient être certifiées avant la fin 2012.
Adresser un message simple aux consommateurs
Emmanuel Croux (Pépinières Croux) a présenté Plante Bleue comme un « outil extraordinaire de management de l'entreprise » : « L'ensemble des salariés deviennent acteurs de la qualité. » Pour le pépiniériste, le volet social de la certification est fondamental. Mais « l'outil n'est pas une baguette magique », insiste Thierry Browaeys (pépinières La Forêt), l'entreprise doit déjà être sensibilisée. Patrick Abadie, responsable qualité & approvisionnements végétaux chez Truffaut, a insisté sur la nécessité d'un message simple adressé à des consommateurs à la fois en demande de respect environnemental et « écolo-sceptiques ». « Qu'en est-il de la communication auprès du grand public ? » ont interrogé plusieurs professionnels. La réponse des différents représentants est claire : il faut d'abord qu'un maximum de producteurs soient certifiés pour que l'offre soit présente dans les magasins. En utilisant leurs réseaux et avec les kits de communication mis à leur disposition, les producteurs certifiés donneront de l'ampleur à Plante Bleue.
Valérie Vidril