Fleurissement. Mieux dans ma ville en fleurs

Les habitants des communes fleuries, (ici, Saint-Galmier, dans la Loire, 4 fleurs) trouvent le label valorisant. Ils pointent moins le manque d'espaces verts que les autres.
Les habitants des communes fleuries, (ici, Saint-Galmier, dans la Loire, 4 fleurs) trouvent le label valorisant. Ils pointent moins le manque d'espaces verts que les autres.

La qualité de vie s'est davantage améliorée dans les communes fleuries ces dernières années, selon une enquête commandée à l'Ipsos par le CNVVF.

Le Conseil national des villes et villages fleuris (CNVVF), a demandé à l'institut de sondage Ipsos, appuyé par Marque et Management, de mener une enquête auprès de personnes habitant dans des communes labellisées Ville et villages fleuris et dans des villes non labellisées, afin de mesurer l'incidence de ce label sur leur qualité de vie (*).

Cette dernière reçoit la note générale de 5,8/10. Les espaces verts obtiennent près de 6,5/10, tout comme le fleurissement. La préservation de l'environnement est au-dessus de 6/10, alors que l'offre de transport ou de commerces obtient moins de 5,5/10 et le dynamisme économique moins de 4,5/10. Globalement, 41 % des personnes interrogées estiment que la qualité de vie s'est améliorée ces cinq dernières années, 39 % qu'elle a stagné et 20 % qu'elle s'est dégradée.

Le label reste marqué par le fleurissement

La qualité de vie obtient la note de 5,3/10 dans les communes non labellisées, 5,7/10 dans les « 1 fleur », 6,2/10 pour les 2 et 3 fleurs et 6,7/10 dans les 4 fleurs.

Le label des villes fleuries est le label de commune qui bénéficie de la meilleure notoriété (plus de 60 % de citations en spontané). Quant à son effet, presque toutes les personnes interrogées estiment qu'il est une garantie du fleurissement, qu'il est valorisant pour la commune... Environ 80 % pensent qu'il attire les touristes et atteste du respect de l'environnement. Autour de 60 % jugent qu'il est utile et témoigne d'une bonne qualité de vie. Pas moins de 93 % des personnes interrogées dans les collectivités non labellisées seraient favorables à ce que leur commune s'engage dans une démarche de fleurissement. Plus de la moitié disent manquer d'espaces fleuris, contre moins de 40 % dans les communes labellisées. Enfin, 68 % des interrogés affirment qu'ils achèteraient plus de végétaux s'ils vivaient dans une commune fleurie...

Pascal Fayolle

(*) Échantillon de 999 personnes âgées de 18 ans et plus, dont 471 vivant dans une commune labellisée.

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