Enseignement. Éco-jardiniers et éco-concepteurs en bonne voie

Visite en forêt de Brocéliande animée par le CPIE de Concoret (56) dans le cadre du module « Communication et projet professionnel » commun aux formations d'éco-jardinier et d'éco-concepteur.PHOTO : MFR SAINT-GRÉGOIRE
Visite en forêt de Brocéliande animée par le CPIE de Concoret (56) dans le cadre du module « Communication et projet professionnel » commun aux formations d'éco-jardinier et d'éco-concepteur.PHOTO : MFR SAINT-GRÉGOIRE

Les premières promotions des nouvelles formations de la MFR Saint-Grégoire offrent un bilan positif.

Le 22 mars, la maison familiale rurale (MFR) du paysage et de l'horticulture de Saint- Grégoire (Ille-et-Vilaine) avait invité ses partenaires (professionnels, financeurs, institutionnels) à un comité de suivi. L'occasion de faire le bilan des deux premières promotions (2009/2010) d'éco-jardiniers et éco-concepteurs du paysage.

Neuf personnes ont suivi la formation d'éco-jardinier et quatorze celle d'éco-concepteur. Le bilan actuel pour les éco-jardiniers est de deux CDI, un CDD, deux entreprises créées, une création en cours et quatre sans emploi (à la date de l'enquête). Pour les éco-concepteurs, trois sont en CDI, quatre en CDD, quatre ont créé leur entreprise, une création est en cours et deux stagiaires sans emploi.

Prochaine étape : la reconnaissance du titre

Concernant la deuxième promotion (année scolaire 2010/2011), le bilan six mois après la sortie fait état, pour les douze éco-jardiniers, de deux CDI, six CDD, une association créée, trois entreprises en cours, trois sans emploi. Pour les douze écoconcepteurs, le bilan est de deux CDD, deux entreprises créées, quatre entreprises en cours et six sans emploi. Un bilan jugé globalement positif, car la création d'entreprise est une démarche longue, même pour des personnes arrivées en formation avec un projet professionnel bien avancé. Tous les anciens stagiaires présents lors de cette rencontre du 22 mars ont souligné tout l'intérêt qu'il y avait à pouvoir s'appuyer sur un réseau d'anciens stagiaires, de professionnels intervenants, de maîtres de stage... « La prochaine étape pour ces formations sera de monter un dossier de reconnaissance de titre auprès du répertoire national des certifications professionnelles », précise Sylvie Duval-Brouard, directrice adjointe de la MFR. « Pour cela, nous devons justifier de trois années minimum de formation et faire valoir le placement des étudiants. Les démarches seront lancées fin 2012. »

Yaël Haddad

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