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Conférence Écoles d'agronomie : mieux faire parler les statistiques

Dans le cadre de Jardins Jardin aux Tuileries 2012, l'école d'architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée (Île-de-France) a présenté de nombreuses réalisations concrètes d'aménagements paysagers.PHOTO : ODILE MAILLARD

Les études sur l'emploi des jeunes diplômés attestent toujours du non-respect de la parité salariale.

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La mosaïque d'emplois occupés par les plus ou moins jeunes diplômés n'est pas forcément retranscrite dans la nomenclature assez généraliste élaborée par la Conférence des grandes écoles (CGE) agronomiques. Cette dernière reflète elle-même l'ensemble relativement hétérogène de l'enseignement supérieur agronomique français. Ainsi, la fonction de concepteur-paysagiste entre dans la catégorie Études/R&D/ Projets au même titre que les emplois liés à la recherche et au développement.

Dès lors, l'institut Eduter Ingénierie, constitué au sein de AgroSup Dijon, a croisé les fonctions et les secteurs pour déterminer treize profils d'emploi représentant à eux seuls la moitié de la population diplômée de la CGE agronomique.

Des écarts qui se creusent

Ce travail a été présenté par Jean-Michel Drouet en séance plénière d'ouverture du onzième forum emploi-métiers « horticulture et paysage » de l'Agrocampus Ouest-INHP, à Angers, en octobre 2012.

Au rang des constats irréfutables, le non-respect de la parité salariale homme-femme, y compris pour les professions en statut libéral ou indépendant, mais sachant que les hommes et les femmes ne sont pas positionnés sur les mêmes postes. L'écart s'accentue même cinq ans après la sortie d'un établissement d'enseignement supérieur.

Linda Kaluzny-Pinon

Les résultats des enquêtes présentées lors de cette intervention sont consultables sur www.sup.chlorofil.fr, rubrique « insertion professionnelle ».

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