Le système vasculaire des arbres transporte tous les jours des centaines de litres d'eau vers l'atmosphère. Une augmentation des tensions sur les colonnes d'eau dans leurs tissus conducteurs, notamment en cas de sécheresse, provoque au-delà d'un certain seuil leur rupture suite à l'apparition de bulles d'air. Ce phénomène de « cavitation » produit une embolie gazeuse : de la même manière que des thromboses peuvent bloquer le système circulatoire des humains, un blocage irréversible de la circulation de sève apparaît. Lorsque l'intensité de la sécheresse s'accentue, l'embolie s'accumule dans le système vasculaire jusqu'à ce que l'arbre se dessèche et meurt. Les arbres les plus résistants sont aussi ceux qui ont le plus de chance de survivre en condition de sécheresse. Cette résistance varie entre les espèces, mais elle ne dépend pas du climat sous lequel vit l'arbre. En effet, des travaux récents (publiés dans l'édition en ligne de la revue Nature (*)) montrent que la plupart des arbres atteignent d'ores et déjà leur seuil de rupture hydraulique, les rendant ainsi très vulnérables à la sécheresse, et ce, quel que soit l'écosystème forestier considéré, en zone tropicale, aride ou tempérée.

Des membres de l'Inra associés à un groupe de recherche international ont montré que la plupart des arbres fonctionnent à la limite du point de rupture de leur système hydraulique.
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