Parmi les professionnels de l'horticulture, les avis sont unanimes : rien ne vaut la tourbe dans un substrat pour gérer au mieux sa production. Ses propriétés physico-chimiques permettent une conduite technique souple en matière de fertilisation et d'irrigation. Si la stabilité biologique (elle ne fermente pas), l'absence de phytotoxicité, un pH acide et une CEC (capacité d'échange cationique) facilitant son emploi sont des propriétés qu'il est possible de retrouver assez facilement dans d'autres matières premières, rares sont celles offrant une aussi bonne disponibilité en eau. Il n'existe toutefois pas une tourbe, mais différentes tourbes dont les propriétés spécifiques dépendent de leur origine (tourbière à sphaigne, à carex...), âge ou granulométrie (elle-même dépendant de la méthode d'extraction, du criblage du produit). La tourbe blonde de sphaigne irlandaise 20-45 mm offre ainsi une bonne aération ; la tourbe noire, peu aérée, retient plus l'eau et s'incorpore afin d'adapter le terreau à la fréquence d'arrosage...

La tourbe fait l'unanimité sur ses qualités horticoles tout en soulevant la controverse sur son impact environnemental. Au final, pour la production, la pression sociétale et politique suffit seule à s'interroger sur l'opportunité de diminuer sa proportion dans les substrats.
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