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Sept sécateurs à l'essai

La Vigne et Aquitaine viti services (AVS), entreprise prestataire de services basée aux Salles-de-Castillon (33), ont testé les derniers sécateurs électriques. De gauche à droite : Jérôme Santin (cogérant d'AVS), Jessica Gady, tailleuse, Thomas Flouret (cogérant), Jean-Claude Hottelet, Jérôme Bornerie et Mathias Gendreau, tailleurs, dans les vignes du château Dalem, en AOC Fronsac, à Saillans (33).www.lavigne-mag.frRetrouvez les vidéos des tests pour chacun des sécateurs.PHOTO : P. ROY

Quatre tailleurs ont testé pour La Vigne (*) sept sécateurs récents. Les trois grands constructeurs se démarquent en raison de la légèreté, de la maniabilité et de la vivacité de leurs outils. Un outsider s'affirme !

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Sept nouveaux modèles de sécateurs électriques depuis dix-huit mois ! Cette floraison d'innovations a intrigué La Vigne. Que valent ces sécateurs ? Sont-ils pratiques ? Fiables ? Répondent-ils aux attentes des tailleurs ? C'est ce qu'a voulu savoir la rédaction de la revue viticole... Pour cela, dix fabricants ont été sollicités pour prêter leur modèle le plus récent. Sept ont fourni un équipement de taille complet : le Japonais Ars EP 700, le PS 100 Optima de l'Espagnol Arvipo, le LB 43 A du Chinois Bacchus, distribué en France par Automax, le Felco 801, l'Electrocoup F3010 d'Infaco équipé de son nouveau gant de sécurité souple, le Lixion Evolution de Pellenc et le ZT 40 de l'Italien Zanon. Campagnola, autre firme italienne, a décliné l'offre pour parfaire son modèle Pony. Le Japonais Max n'a pu fournir d'appareil dans les délais impartis et Bahco n'avait pas de nouveauté.

Les avancées des constructeurs

L'essai a été réalisé avec l'entreprise de travaux agricoles Aquitaine viti services (AVS), basée aux Salles-de-Castillon (33). Elle a proposé à quatre de ses tailleurs expérimentés - et donc exigeants -, dont trois chefs d'équipe, d'y participer. L'essai a duré treize jours, entre mi-décembre et mi-janvier, par temps doux et humide mais jamais froid, pendant lesquels cette équipe, une femme et trois hommes, de tailles et de corpulences diverses, ont eu les sept sécateurs en main. Ils ont utilisé chacun d'entre eux à tour de rôle pendant une journée de travail. Les tailleurs s'étaient déjà servis d'un sécateur de marque Pellenc, Felco ou Arvipo et, au quotidien, ils travaillent avec un Electrocoup 3005 ou 3010 d'Infaco. Ces essais ont permis d'apprécier les aspects pratiques des équipements, mais n'ont pas permis de juger leur fiabilité et leur facilité d'entretien ; les tailleurs n'ont que graissé et affûté les lames.

Voici un tableau récapitulatif des caractéristiques des sécateurs testés (ci-dessus), une synthèse pour chaque outil, les résultats des tests comparatifs ainsi que l'avis de la rédaction de La Vigne. Objectif : que chacun trouve un sécateur à sa main. Ce compte rendu souligne les efforts déployés par les marques, dont les harnais sont de plus en plus confortables et les batteries de plus en plus légères. Il salue l'arrivée d'Ars, un outsider, le seul à avoir les qualités pour prétendre bousculer un marché dominé par le trio Infaco, Pellenc et Felco. Ces trois marques bénéficient de puissants réseaux de distribution. Leurs sécateurs sont appréciés pour leur légèreté, leur maniabilité et leur réactivité. Mais ils sont encore perfectibles !

Martin Caillon

(*) La Vigne est un mensuel du groupe France Agricole. Les tests ont porté sur des sécateurs conçus pour la viticulture. Bien que la majorité des marques dispose aussi d'un modèle pour l'arboriculture, ces essais intéressent également la pépinière ou les espaces verts, c'est pourquoi nous avons choisi de reproduire en partie cet article.

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