Production. Le made in France franchit une étape

Plébiscitée par les syndicats professionnels, - FNPHP et Uniphor en tête -, la meilleure valorisation des produits hexagonaux est une vieille antienne. Elle est brandie régulièrement par les producteurs, mais connaît un coup de jeune depuis quelques mois car la filière se trouve plus fortement touchée par des importations bon marché depuis le début de la crise économique, mais aussi parce que le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a promis une réflexion sur le sujet dans le courant de l'hiver dernier.

C'est donc logiquement que le conseil spécialisé de FranceAgriMer, réuni le 23 avril dernier sous la présidence de Jean-Pierre Mariné, s'est penché sur le sujet et a « ouvert une réflexion sur la valorisation de l'origine France dans le secteur horticole ».

Une forte concurrence

« La filière française est confrontée à une forte concurrence internationale », note l'organisme, qui prévoit la constitution « rapide » d'un groupe de travail « composé des représentants de tous les acteurs concernés et de l'interprofession Val'hor ». Objectif : « Analyser les thématiques à valoriser auprès du consommateur concrétisées sous la signature Fleurs de France, à l'instar de l'étiquetage Viandes de France, développé par les professionnels de l'élevage. »

Le groupe de travail devra notamment définir le cahier des charges « en veillant à son articulation avec les signes officiels de qualité comme le Label rouge ou les indications géographiques protégées (IGP), sans oublier les certifications environnementales et sociales sur lesquelles s'appuie déjà la filière française pour se démarquer, via le label Plante Bleue ». Il étudiera aussi l'opportunité de décliner le logo en fonction des spécificités de chaque segment (fleurs coupées, plantes en pot, arbustes...), a précisé FranceAgriMer...

Pascal Fayolle