Avec son regard d'historien, Stéphane Tirard, de l'université de Nantes, a rappelé, dans une passionnante introduction, combien la communication au sein du règne végétal est longtemps restée ignorée. Si l'on se réfère à la définition du verbe parler, « émettre les sons articulés d'une langue maternelle », on voit que le langage n'est pas affaire de plantes, ni d'animaux, mais uniquement d'hommes. Et Diderot précise dans son Encyclopédie que les végétaux ne sont pas des êtres doués de sensibilité, capables de réagir aux stimuli environnants. Mais, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, avec le développement de la physiologie et de la biochimie, une relation possible entre le milieu extérieur et les végétaux, ainsi que l'existence d'une communication interne au sein de ces derniers, sont évoquées.

Le dernier colloque de la SNHF (Société nationale d'horticulture de France) s'est tenu le 23 mai à Paris. Son thème : « Quand les plantes se parlent ».
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