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Salon du végétal Festival d'idées pour des lendemains sereins

Dans les allées du Salon du végétal 2015, à Angers (49), les interrogations ont été nombreuses : comment dessiner un avenir plus serein pour un salon que personne ne veut voir mourir... ©Valérie Vidril Dans les allées du Salon du végétal 2015, à Angers (49), les interrogations ont été nombreuses : comment dessiner un avenir plus serein pour un salon que personne ne veut voir mourir... ©Valérie Vidril

Alors que chacun s'interrogeait sur l'avenir de la manifestation, de nombreuses orientations ont été envisagées par les exposants et les visiteurs...

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Alors que chacun s'interrogeait sur l'avenir de la manifestation, de nombreuses orientations ont été envisagées par les exposants et les visiteurs...

L'année 2015 marquera certainement un tournant pour le Salon du végétal. Il y a quelque temps que des voix s'élèvent pour exprimer leur inquiétude sur l'avenir, mais jamais aussi fortement que cette année. De nombreux exposants s'interrogeaient sur la manière dont ils allaient procéder en 2016 : participation ou pas ?Ce comportement n'est pas illogique alors que le contexte de notre filière est en profonde évolution, que le nombre d'entreprises sur le marché est en train de se réduire et que le contexte économique reste difficile. Dans les allées du salon, un peu moins fréquentées que l'an dernier (le Lien horticole n°919, du 4 mars 2015, p. 4), de nombreux visiteurs ou exposants avaient le sentiment que le végétal cède quelque peu sa place, au fil des années, au matériel et aux fournitures et que, petit à petit, les exposants étrangers sont de plus en plus nombreux, mordant toujours plus sur les parts de marché convoitées par les producteurs français.L'interrogation qui revient le plus fréquemment chez les exposants est celle de la périodicité de ce rendez-vous angevin. Est-il encore justifié qu'il ait lieu tous les ans ? Nombreux sont ceux qui envisagent sérieusement de ne venir qu'une année sur deux...

La sempiternelle question de la date Certains pensent que l'année où ne se tiendrait pas le Salon du végétal devrait être celle où se déroule le salon du paysage Paysalia (qui aura lieu début décembre à Lyon, 69). S'instaurerait ainsi une alternance entre le Salon du végétal et Paysalia qui permettrait de toucher d'un côté le paysage, de l'autre la distribution.Le sempiternel sujet de la date est maintes fois revenu sur le tapis. De nombreux participants la trouvent trop tardive. Mais avancer d'une quinzaine de jours reviendrait à se trouver en concurrence directe avec IPM, en Allemagne, un événement plébiscité par la filière en Europe. Se poserait aussi, pour plusieurs productions, le problème de pouvoir exposer des végétaux fleuris. Ce sont d'ailleurs les pépiniéristes qui souhaiteraient le plus ardemment ce décalage. Dans ces conditions, pourquoi ne pas réfléchir à un créneau automnal, comme Hortimat en son temps, s'interrogent certains ?D'autres idées, encore peu avancées jusque-là, ont par ailleurs été évoquées : une édition à Angers (49) une année sur deux qui alternerait avec une édition régionale changeant de secteur les autres années. L'enjeu de toutes ces interrogations est de savoir comment s'adapter au contexte économique incertain tout en retenant les leçons de nombreux salons européens (Italie, Espagne, France, Pays-Bas...). Quelques-uns, et pas des moindres, ont en effet vite disparu après avoir changé leur rythme, leur localisation ou leurs dates...

La bonne nouvelle reste que toutes ces idées vont être directement proposées aux organisateurs, qui ont lancé cette année des enquêtes auprès des visiteurs et exposants. Vu la diversité des points de vue exprimés, les choix ne seront pas faciles à prendre. Mais au moins, chacun a-t-il pu s'exprimer !

La rédaction du Lien horticole

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