Alors que chacun s'interrogeait sur l'avenir de la manifestation, de nombreuses orientations ont été envisagées par les exposants et les visiteurs...
L'année 2015 marquera certainement un tournant pour le Salon du végétal. Il y a quelque temps que des voix s'élèvent pour exprimer leur inquiétude sur l'avenir, mais jamais aussi fortement que cette année. De nombreux exposants s'interrogeaient sur la manière dont ils allaient procéder en 2016 : participation ou pas ?Ce comportement n'est pas illogique alors que le contexte de notre filière est en profonde évolution, que le nombre d'entreprises sur le marché est en train de se réduire et que le contexte économique reste difficile. Dans les allées du salon, un peu moins fréquentées que l'an dernier (le Lien horticole n°919, du 4 mars 2015, p. 4), de nombreux visiteurs ou exposants avaient le sentiment que le végétal cède quelque peu sa place, au fil des années, au matériel et aux fournitures et que, petit à petit, les exposants étrangers sont de plus en plus nombreux, mordant toujours plus sur les parts de marché convoitées par les producteurs français.L'interrogation qui revient le plus fréquemment chez les exposants est celle de la périodicité de ce rendez-vous angevin. Est-il encore justifié qu'il ait lieu tous les ans ? Nombreux sont ceux qui envisagent sérieusement de ne venir qu'une année sur deux...