Promotion Le végétal va faire son show à la télévision

Promouvoir le végétal via des actions de communication auprès du grand public ou des donneurs d'ordre ou par la participation à des événements, soutenir l'exportation en aidant les entreprises à exposer sur des salons à l'étranger, valoriser les métiers grâce, entre autres, au concours national de reconnaissance des végétaux, aux Olympiades des métiers, aux Meilleurs Ouvriers ou Apprentis de France ou par des labels dont le dernier né est Fleurs de France : telles sont les grandes lignes des actions que Val'hor a menées au cours de l'exercice 2014-2015 dont le bilan a été présenté lors de la dernière assemblée générale.

On peut retenir des bilans que les finances de Val'hor sont saines grâce à des collectes de cotisations en hausse de plus de 10 % à fin août 2015 (soit 84 % des professionnels ayant réglé leur écot, y compris la grande distribution qui désormais s'acquitte de sa quote-part), ce qui permet de conserver un budget sain malgré des subventions de l'État en baisse. Dans les grandes lignes, les ressources annuelles de l'organisme se situent un peu au-dessus de 5,3 millions d'euros, dont 89 % de cotisations. Les subventions financent les frais de fonctionnement, les cotisations les actions de promotion.

Le ministre présent... en vidéo !

C'est par vidéo que le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a participé à l'assemblée générale. Il a rappelé qu'il avait créé le label Fleurs de France car il avait été à l'écoute de la profession et de Val'hor. « Le marché existe, il faut en reconquérir une partie », a-t-il affirmé, et l'interprofession est le lien indispensable pour atteindre cet objectif. Les subventions visant à moderniser l'outil de production seront reconduites pour une nouvelle enveloppe de 6 millions d'euros, les labels doivent aider les producteurs à se différencier et la stratégie est de miser sur la valeur ajoutée, estime le ministre. C'est Benoît Ganem, président de Val'hor, qui a détaillé le programme d'actions 2015-2016, structuré en 6 axes et un socle. Développer la consommation par la promotion reste l'axe principal. Ainsi, Val'hor vient d'engager un planning sur trois ans qui permettra de présenter chaque fin de semaine des formats courts mettant en scène, à la télévision, les raisons d'aimer les végétaux. Les autres pistes de travail sont l'innovation, la structuration du marché par la mise en place de signes de qualité, la valorisation des métiers, la réalisation d'études pour « bien connaître et se connaître dans la filière » et enfin le renforcement du dialogue. Quand au socle commun qui permet de réaliser ce travail, ou plutôt de le poursuivre, puisqu'il s'inscrit en droite ligne dans ce qui est fait depuis plusieurs années, il est fondé sur « une gouvernance fiable, prudente et transparente au service de l'intérêt général de la filière », a conclu Benoît Ganem.

Pascal Fayolle