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Emploi Une image à reconstruire

Durant les épreuves des Olympiades des métiers, les jeunes participants sont jugés sur leur capacité à transposer leurs savoirs de base dans un autre domaine que leur spécialité.(c)Odile Maillard Durant les épreuves des Olympiades des métiers, les jeunes participants sont jugés sur leur capacité à transposer leurs savoirs de base dans un autre domaine que leur spécialité.(c)Odile Maillard
Durant les épreuves des Olympiades des métiers, les jeunes participants sont jugés sur leur capacité à transposer leurs savoirs de base dans un autre domaine que leur spécialité.(c)Odile Maillard Durant les épreuves des Olympiades des métiers, les jeunes participants sont jugés sur leur capacité à transposer leurs savoirs de base dans un autre domaine que leur spécialité.(c)Odile Maillard

Les métiers de la maintenance impressionnent par leur exposition de tracteurs et nacelles, et leur défilé de tondeuses. Mais, ils peinent à attirer les jeunes recrues.

Les métiers de la maintenance impressionnent par leur exposition de tracteurs et nacelles, et leur défilé de tondeuses. Mais, ils peinent à attirer les jeunes recrues.

Cette branche fait partie des métiers en tension où les entreprises ont des difficultés à recruter. On aurait pu croire que les jeunes, délaissant les productions végétales et la vente, trop fatigantes et trop contraignantes, rêvaient plus de machines agricoles. Il n'en est rien affirment les représentants de ce secteur : « Le potentiel d'emplois est énorme. Nos métiers sont à la fois manuels, techniques, polyvalents, et font appel au raisonnement et à l'autonomie. Or, les jeunes rêvent plutôt de mécanique auto, poids lourds ou aéronautique... »Pourtant, les perspectives d'évolution et de responsabilités ne manquent pas, du mécanicien en atelier chez un réparateur au vendeur conseil chez un distributeur...Des métiers évolutifs, en relation avec la clientèle La maintenance des matériels s'occupe du contrôle, de l'entretien et de la réparation dans quatre secteurs d'activité : les matériels agricoles (tracteurs, moissonneuses...), les TP ou travaux publics (pour les chantiers), la manutention et la logistique (nacelles, chariots élévateurs...), et enfin les matériels pour les espaces verts, parcs et jardins (entretien ou réparation de tronçonneuses, tondeuses, balayeuses...). « Ainsi, la diversité des matériels et des situations d'intervention rendent ce travail varié, enrichissant et évolutif », poursuivent les experts, formateurs et jurys présents lors des Olympiades à Strasbourg, fin janvier 2015. « Les technologies évoluent, les besoins en formation permanente aussi, généralement assurée par les fabricants. Car il faut sans cesse s'adapter, transposer ses connaissances. Rien que pour les moteurs, l'injection électronique se développe rapidement. Idem pour les tondeuses et leurs concurrents tels que les robots de tonte, qu'il faut savoir équiper de matériels annexes. La relation avec le client est directe ; la clientèle est très diverse puisque l'on peut intervenir aussi bien sur un green de golf que sur un gros chantier de TP... Dans nos domaines, on effectue encore de la mécanique, car les ordinateurs ne font pas tout. » Par contre, il faut apprendre l'anglais pour pouvoir lire toutes les notices.

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