La lutte biologique par conservation met à profit la biodiversité fonctionnelle et repose sur l'action des auxiliaires spontanés, prédateurs ou parasitoïdes pour réguler les insectes et acariens nuisibles : les prédateurs mangent leurs proies au stade adulte et/ou larvaire (ex. coccinelles, chrysopes, hémérobes, syrphes, punaises anthocorides, mirides ou nabides, thrips carnassiers) ; les parasitoïdes pondent à proximité ou dans le corps de leur hôte (ex. microhyménoptères chalcidiens, ichneumons ou braconides, mouches tachinaires). Mais pour persister et agir avec efficacité dans le milieu cultivé, les organismes utiles doivent disposer localement d'une niche écologique leur assurant le gîte et le couvert, ainsi qu'à leur descendance.

Au-delà de sa généreuse floraison estivale et de sa rusticité, la potentille arbustive offre un atout agroécologique intéressant en horticulture et paysage. Elle attire en effet les auxiliaires naturels au sein des cultures sensibles aux ravageurs.
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