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Tableau de bord 2015 : faire passer la société des paroles aux actes en matière de végétal

Les collectivités (ici le jardin du Louvre, à Paris, en juin dernier) sont une formidable vitrine pour les amateurs d'espaces verts. Mais la vitrine n'est plus suffisante aujourd'hui pour attirer autant de consommateurs qu'avant.PHOTO : PASCAL FAYOLLE
Les collectivités (ici le jardin du Louvre, à Paris, en juin dernier) sont une formidable vitrine pour les amateurs d'espaces verts. Mais la vitrine n'est plus suffisante aujourd'hui pour attirer autant de consommateurs qu'avant.PHOTO : PASCAL FAYOLLE

L'analyse annuelle de la filière met chaque fois un peu plus en avant un paradoxe : nous n'avons jamais autant plébiscité le végétal dans les discours, mais le marché continue de reculer. La révolution verte n'est pour demain que si nous arrivons à inciter chaque citoyen à se créer un environnement végétal.

Comment un produit dont tout le monde parle, qui orne tous les projets futuristes des architectes travaillant sur les immeubles et la ville de demain, que les citoyens réclament toujours davantage aux collectivités, peut-il voir ses ventes au mieux stagner, voire régresser ? Comment peut-il y avoir un tel décalage entre le discours et l'action ? Les dernières années ont amené quelques pistes de réflexion sur le sujet. Dans les espaces verts, la végétation spontanée, voire la friche, sont parfois préférées aux plantations horticoles. Chez les particuliers, les échanges ont le vent en poupe. Cette année a apporté de nouvelles orientations. Lors d'une conférence proposée durant le dernier Salon du végétal, à Angers (49), notre confrère Patrick Mioulane affirmait que les gens veulent du vert, mais pas forcément le posséder (le Lien horticole n° 920 du 11 mars 2015), ni d'ailleurs l'entretenir. Tout comme les jeunes générations deviennent moins accros à la voiture, préférant louer au coup par coup en fonction de leurs besoins des véhicules en autopartage ou de particulier à particulier, ils pourraient louer le service des végétaux lorsqu'ils éprouvent une envie de nature. Pour des citoyens de plus en plus urbains, cela revient à se rendre dans un parc public plutôt que de disposer de leur propre jardin. Le bénéfice du jardin sans les contraintes. Pour s'y promener, rencontrer des amis, écouter de la musique, travailler, pique-niquer et on en passe.

Rassurer certains clients pour les reconquérir et en refaire des jardiniers

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