Phytosanitaires Les contraintes réglementaires des golfs
Pour l'UPJ, « si les terrains de golf ne sont pas concernés par l'application de la loi Labbé au 1er janvier 2017, il est néanmoins temps que l'Agref prenne part à la discussion ».
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Àl'occasion de la Green Golf Convention, du 22 au 24 novembre au golf international de Pont Royal, à Mallemort (13), l'Association française des personnels d'entretien de terrains de golf (Agref) a reçu Jacques My, directeur général de l'Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces publics (UPJ), pour faire le point sur la réglementation actuelle encadrant les produits phytosanitaires pour l'entretien des golfs. « Les intendants et responsables des golfs et de l'entretien des gazons craignaient de devoir appliquer leurs objectifs, à savoir le "zéro pesticide", avant même de s'être entendus sur des solutions pérennes et adaptées au gazon et à l'environnement à l'horizon du 1er janvier 2017 », relate l'UPJ dans un communiqué. « Or, les golfs ne rentrent pas dans le champ d'application de la loi Labbé, qui vise à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national. »
Soumis aux délais de rentrée
« En revanche, a expliqué Jacques My, les personnels d'entretien des golfs sont clairement soumis à l'arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques et à celui du 27 juin 2011 relatif à l'interdiction de certains produits dans les espaces publics, notamment les espaces verts et les terrains de sport. Ces deux arrêtés sont actuellement en cours de révision pour cause de non-notification avant publication auprès de la Commission européenne. »
« Il est temps que les décisions concernant les jardins, espaces végétalisés et infrastructures (JEVI) se prennent avec les acteurs du secteur et non pas avec le monde agricole », a précisé le directeur de l'UPJ, qui recommande à l'Agref de prendre position, afin d'amorcer une délimitation franche entre la législation restrictive du secteur agricole et celle des jardins. « Je tiens à rassurer les intendants du golf en réaffirmant que, malgré les contraintes réglementaires, les sociétés continueront d'investir dans la recherche pour de nouvelles solutions pour l'entretien des gazons sportifs », a conclu Jacques My.
Source : UPJ
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