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Métiers Olympiades : une nouvelle épreuve en horticulture

Les Olympiades nationales des métiers mettent les lauréats régionaux à l'épreuve de situations pro fessionnelles. Ici, Nicolas Mielcarek (à droite), élu champion de France en horticulture en 2015 à Strasbourg (67), exécute un semis à la machine.

Les 9, 10 et 11 mars prochain, la ville de Bordeaux (33) accueillera les 44es finales nationales.

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Pour les métiers de l'horticulture, les candidats auront dorénavant onze épreuves au menu de leurs réjouissances. L'innovation principale leur imposera de construire une serre, sujet déterminé par la société Barre, à Clairac (47). Les autres épreuves concerneront la taille d'arbres en tige et d'arbustes en touffes, grâce aux pépinières Desmartis, à Bergerac (24), et la culture en hors-sol, grâce à la société Le Fruisier, à Aiguillon (47). La végétalisation d'une structure verticale était devenue une épreuve en 2015 à Strasbourg (67). Cette année, elle sera possible grâce aux Ets Citéflor, à Martillac (33), et Moinet, à Niort (79).

Professionnels impliqués

Par ailleurs, plusieurs évolutions ont été apportées. L'accent sera mis sur un aspect de la multiplication, le greffage, avec l'aide de trois partenaires : les pépinières Lafitte (Mendionde - 64) pour la greffe sur châtaigner, Courserant (Bias - 47) sur prunus et conifères, et Gentié (Sainte-Livrade-sur-Lot- 47) sur la vigne.

La qualité technique des épreuves tient pour beaucoup aux efforts des producteurs et des fournisseurs pour offrir les plantes, matériels, outils et équipements nécessaires.

L'épreuve des compositions végétales aura lieu grâce aux Ets Renaud Distribution, à Cadaujac (33), et Bianchini, à Bordeaux Cadaujac (33).

Les traditionnels semis mécanisés seront possibles grâce aux firmes Catros Gérand, à Carbon-Blanc (33), et FFB Techniques Horticoles, à Pont-du-Casse (47), de même que la reconnaissance de végétaux et de parasites.

L'atelier d'empotage devient un réel petit chantier puisque les candidats devront gérer de jeunes aidants de la Maison familiale rurale de La Sauve-Majeure (33), en tout début de cycle de CAP. Ce sera l'occasion de juger principalement la capacité des Olympiens à diffuser une consigne afin d'obtenir un travail d'équipe parfait.

D'autres partenaires professionnels (mentionnés par ordre alphabétique) rendent possibles ces épreuves : Bacho, à Beaucouzé (49) ; Pépinières Charentaises, à Montemboeuf (16) ; Dosatron, à Tresses (33) ; Elotec, à Damazan (47) ; Frimont Horticulture, à La Réole (33) ; Haberschill, à Valdurenque (81) ; Horticolor, à Lyon (69) ; Irrigaronne, à Boé (47) ; Médan, à Eysines (33) ; Pindstrup, aux Ponts-de-Cé (49) ; Ets horticoles Privat, à Bruges (33) ; Bruno Richard, à Montagne (33) ; EARL Sanguinet, à Eysines (33) ; Truffaut, à Mérignac (33) ; sans oublier les lycées Camille-Godard, au Haillan (33), et de Brive-Voutezac (19).

« Malgré le nouveau découpage géographique, nous conservons un excellent nombre de participants puisque nous comptons dix candidats de dix régions différentes. Et neufs jurys bénévoles seront issus de neuf régions. »

Pour mémoire, les candidats au national ont été lauréats d'or dans leur secteur d'origine ou de formation durant les présélections locales en 2016.

À noter : les épreuves en horticulture se dérouleront sur 440 m2 à l'intérieur du hall 1 (entrée 13), ainsi qu'en extérieur, sur 150 m2 environ, pour la construction de la serre.

Odile Maillard

Informations sur www.worldskills-france.org/

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