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Plantes à massifs À l’épreuve du terrain… et de la chaleur

Des plantes à massifs, malgré les augures défaitistes, il en existe encore sur le terrain ! Lors de cet été caniculaire, ont-elles toutes fini déshydratées ? Quelles tendances animent le fleurissement 2019 et qu’en sera-t-il l’an prochain ? Les nouveautés lancées tiennent-elles leurs promesses ?

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Neuf experts et équipes – responsables d’écoles, de sites et stations d’essais, de parcs ou d’espaces verts de villes… – partagent leurs expériences cet été sur site. Ils ont accepté le difficile exercice de faire des choix et nous proposent une sélection d’estivales avec leurs coups de cœur, réussites et déceptions (p. 28) – certaines ont finalement bien tenu à la sécheresse, voire à la canicule (p. 31) –, mais aussi des tendances qui les animent, des regrets et des projets pour 2020. Merci à nos contributeurs.

Avec le format A4 du Lien horticole mensuel, notre dossier annuel évolue et utilise les différents supports multimédia. Pour rendre compte des retours du terrain, les résultats plante à plante, habituellement publiés sous forme de tableaux illustrés, ne « rentrent plus » dans les pages du print. Ils vous sont désormais donnés en accès dans un tableau récapitulatif (fichier PDF) en ligne­ sur www.lienhorticole.fr et via plusieurs diaporamas (également sur le Web).

Davantage d’événementiel

L’apport de nos contributeurs prouve que les annuelles et vivaces estivales font encore l’objet de tests comparatifs dans certaines stations du réseau Astredhor, dans des parcs publics, dans des écoles. En ville, leur utilisation retrouve un nouveau souffle via le fleurissement événementiel. Nous sommes allés à la rencontre d’une ville et d’un jardin­ botanique.

Mulhouse, dans le Haut-Rhin, qui produit encore elle-même­ 260 000 plantes pour fleurir ses 320 ha d’espaces verts (35 parcs et squares­, 460 jardinières !) ne peut pas se permettre d’erreurs car le fleurissement participe toujours plus à sa notoriété touristique. Elle prolonge l’été avec un jardin éphémère, puis avec un événement automnal : les Folie’Flore.

Quant au Jardin des plantes du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, il n’est pas assez utilisé par les professionnels. Tout en respectant une tradition es­thétique de parterres « à la française », il peut se permettre de tester de larges séries botaniques, de mettre à l’épreuve des nouveautés comme des variétés anciennes, ou de donner à voir des gammes quasi complètes par thèmes (couleurs, familles...). Il peut s’autoriser, éventuellement, à avoir des échecs, ce que ne peuvent pas faire les producteurs ou les responsables d’espaces verts.

Tous deux, aussi différents soient-ils, sont de belles vitrines de la palette variétale d’ornement. Et tous deux ont intégré cette année les potagères et aromatiques dans leurs actions de fleurissement (p. 30).

Enfin, mis en avant en fin de cette édition (p. 50 et 51), des végétaux superperformeurs : les récents hybrides interspécifiques et intergénériques, qui semblent « résistants » ou « résilients » à toutes épreuves !

Des initiatives et des innovations qui donneront envie de préparer une belle saison­ 2020.

Odile Maillard

En photo (ci-contre) : Eschscholzia californica ‘Rose Clair’.

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