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Au Sival, on recrute !

Au salon Sival qui s’est déroulé mi-janvier 2019 à Angers, le collectif Saisons en Anjou expliquait ses difficultés de recrutement, tandis qu’Horti Dating cherchait des repreneurs d’entreprises.

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Via son site internet, le collectif Saisons en Anjou diffuse désormais les offres d’emploi, propose des formations post-saison, ouvre le chantier « mobilité ». L’emploi saisonnier angevin est, depuis plusieurs mois, sous tension. Le réservoir de candidats est au plus bas et le secteur du végétal spécialisé doit faire preuve de réactivité. « Notre organisation a permis des avancées concrètes sur les thématiques « Recrutement » et « Formation en fin de saison », a indiqué Clémentine Chauveau, animatrice emploi saisonnier à l’Anefa49*. Concernant le premier volet, les offres sont désormais directement disponibles sur le site internet de Saisons en Anjou. Concernant la formation post-saison, le réseau s’est positionné en concevant un flyer et une affiche « Arrive la fin de saison » spécifique dont la diffusion a démarré au Sival.

Recherche repreneurs

Pour sa 3e édition, l’opération Horti Dating a mobilisé sept entreprises à la recherche d’un repreneur ou d’un associé. Relayées plusieurs semaines avant le salon sur le site de l’Association pour l’Emploi des Cadres, Ingénieurs et Techniciens de l’Agriculture (Apecita), les offres ont — pour certaines — été vues jusqu’à 3 000 fois. « Pour autant », évoque Géraldine Lebreton, responsable de l’antenne Apecita Sival Pays de la Loire, « nous n’avons ensuite enregistré que trente clics sur l’onglet « postuler ». Et à l’arrivée, seules trois personnes ont pris rendez-vous pour rencontrer ces entreprises pendant le salon ».

Dans son principe, Horti Dating devrait perdurer et une quatrième édition est d’ores et déjà prévue en septembre 2019 au Salon du végétal à Nantes. Du côté des offres, « il y a un travail à conduire autour de leur rédaction » plaide Géraldine Lebreton « les informations fournies par les cédants restent centrées sur la production et les moyens s’y rapportant, mais, rien sur les aspects économiques et/ou financiers, pas même un chiffre d’affaires ! Dans ces conditions, il est difficile de retenir l’attention des candidats qui ont un profil de manager, de gestionnaire ou de financier. Il y a pourtant de très belles réussites en la matière, et ce vivier gagnerait à être mieux valorisé ! ».

Anne Mabire

*Anefa : association nationale emploi-formation en agriculture

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