Plante & Cité Un point sur les projets en cours

Le 7 avril dernier le comité de pilotage technique de Plante & Cité s’est tenu en visioconférence sous la direction de Gutleben et avec Ludovic Provost, chef de projets communication et les chargés de mission concernés. Plus d’une centaine d’adhérents et partenaires ont répondu à l’invitation. A l’ordre du jour, un point rétrospectif sur les projets clôturés en 2019, une présentation des projets en phase d’achèvement ainsi que des nouvelles études à venir.
Concernant le concours Capitales Françaises de la Biodiversité, l’année 2020 est marquée par l’absence de concours à proprement parler au profit de la valorisation des précédentes éditions. Confinement oblige, celle-ci se fera par le biais d’une série de webinaires (en avril et mai) ainsi que par la publication d’un « best of » des expériences exemplaires de ces dix dernières années.
La prochaine édition du concours aura pour thème « Eau et Biodiversité » et sera lancée en septembre.
Un grand chantier Thesaurus a débuté fin 2019 - et pour un an - sous la direction de Florence Cadeau, chargée de projets documentaires. L’objectif est d’améliorer l’indexation des documents et in fine de faciliter les recherches pour les adhérents. Un travail de longue haleine – 3 400 termes doivent être classéss - qui s’appuie notamment sur des échanges avec d’autres structures partenaires disposant d’un Thesaurus (Astredhor, Caue, ministères de l’environnement).

47 bénéficiaires de la marque Végétal Local

Le développement de la marque collective Végétal Local, créée en 2015, se poursuit avec désormais 47 bénéficiaires (collecteurs, pépiniéristes, semenciers) répartis dans les 11 régions d’origine et 592 taxons répertoriés. A noter que désormais, le label Vraies Messicoles est intégré au sein de Végétal Local. Un travail est en cours pour formaliser un guide de rédaction des marchés permettant de mieux intégrer les critères Végétal Local dans les appels d’offre.
Fin 2018, Plante & Cité a lancé l’étude PLAN « Végétal et espaces de nature dans les documents de planification et d’aménagement urbains ». Près de 1 000 documents ont été inventoriés en provenance d’une soixantaine de collectivités et doivent faire l’objet d’une analyse approfondie. Elle sera complétée par une enquête « flash » auprès des professionnels sur la qualité de la commande publique.

Fruit d’un travail de quatre années, porté par l’association Copalme, le Caue de Seine et Marne et Plante & Cité, un nouveau barème de l’arbre sera mis en ligne très prochainement. Il est composé de deux outils, VIE (valeur intégrale estimée) et BED (barème d’estimation des dégâts), et permettra de mettre à disposition des professionnels, élus et propriétaires privés un outil harmonisé à l’échelon national et accessible à tous.

Optimiser les performances des solutions fondées sur la nature

Quatre nouveaux projets ont débuté cette année. Inspired-Cities est un programme européen qui vise à optimiser les performances des solutions fondées sur la nature, notamment vis à vis des enjeux de séquestration du carbone et de la réduction des pollutions atmosphériques. Dans le cadre d’un appel à projet de l’Ademe, DESSERT (désimperméabilisation des sols urbains), piloté par l’Université de Lorraine, débute en mai pour 4 ans. L’objectif est d’accroitre les connaissances sur les modalités techniques de désimperméabilisation et la fonctionnalisation des sols ainsi traités. Suite du programme Siterre qui s’est déroulé entre 2011 et 2015 avec la production en 2016 d’un ouvrage de synthèse « créer des sols fertiles, du déchet à la végétalisation urbaine » (édition Le Moniteur), Siterre II a vu le jour. Il doit s’appuyer sur les résultats décrits dans l’ouvrage pour consolider la filière de construction de sols urbains. Enfin, SAGES est un programme porté par Agrocampus Ouest Angers qui s’intéresse à l’influence des pratiques de conception et de gestion des espaces verts sur les cycles du carbone et de l’azote.

Les chiffres clefs de Plante & Cité en 2019

L’organisme compte désormais 608 membres dont 198 collectivités territoriales & établissements publics, 251 entreprises de l’horticulture et du paysage, 58 établissements d’enseignement technique et structures d’expérimentation, 17 établissements de recherche et d’enseignement supérieur, 3 fédérations professionnelles de la filière de l’horticulture et du paysage. Plus de 4 000 professionnels sont touchés par ses travaux et le taux de renouvellement des adhésions est de 93 %.