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Changement climatique Quels arbresplanter en ville ?

Épisodes de canicule ou de sécheresse, tempêtes, phénomènes de gel tardif ou précoce, nouveaux ravageurs et maladies... autant de situations peu prévisibles pouvant entraver le bon développement des végétaux. Quels arbres planter en ville aujourd’hui, face à l’évolution incertaine du climat ?Dossier réalisé par Yaël Haddad, Claude Thiery et Léna Hespel

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Avec un écosystème plus sec et chaud que le milieu naturel, les villes vont devoir composer pour faire face au changement climatique. Un des aspects concerne les plantations de végétaux qui restent en place des di­zaines d’années. Les choix de plantations engagent donc les services d’espaces verts des collectivités et paysagistes dans le long terme. Les gestionnaires de patrimoine arboré­ et concepteurs de projets s’interrogent sur la palette végétale de demain. Que planter ? De quelle façon et où ? Ce dossier tente d’apporter des premiers éléments de réponse. Différents articles sur le thème des arbres en ville face au changement clima­tique suivront dans les numéros à venir. Seront aussi abordées les fu­tures menaces phytosanitaires.

Les bonnes pratiques de plantation et de production se révèlent incontournables pour un bon développement des végétaux, quels que soient le milieu et le climat. En particulier, le soin apporté au sol et aux racines est gage de qualité (lire pages 30 et 31).

Les plantes locales, voire indigènes, sont souvent citées comme une solution. Si la démarche est louable en milieu naturel et pour certains types de plantes, pour les arbres­ en milieu urbain, l’indigénat n’a pas toujours de sens. Et cette approche réduit de beaucoup la palette disponible. D’autant que le climat n’est pas le même en ville que dans les campagnes alentour (lire pages 32 et 33).

Créer des écosystèmes résilients

Pour contrer les conséquences du changement clima­tique, la diversification des plantations en ville peut être un atout. En forêt, la diversification génétique et spéci­fique montre un effet protecteur et augmente la résilience du milieu face aux aléas météorologiques. Pour tirer tous les avantages de cette démarche, il est toutefois nécessaire de diversifier aussi la structure des plan­tations, pour se rapprocher au plus près du fonctionnement naturel d’un écosystème, et être le plus résilient possible (lire pages 34 et 35).

Si le choix des espèces est pertinent en fonction de la situation et que les arbres sont plantés dans les règles de l’art, ils peuvent aider à la lutte contre les conséquences du réchauffement climatique. Notamment, en fournissant de l’ombrage et en rafraîchissant l’atmosphère, limitant ainsi les îlots de chaleur (lire pages 36 et 37).

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