Ils s’investissent pour promouvoir leurs métiers !
Lors du Salon de l’agriculture, sous la « Bulle végétale » ou au stand dédié aux « super métiers du végétal », des étudiants ont donné de leur temps pour parler bienfaits des plantes, présenter les formations et filières. Une passion transmise au fil des rencontres.
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Le Salon international de l’agriculture (SIA), c’était il y a moins de deux mois ! Le Covid-19 a depuis tout bouleversé, dans les têtes, les analyses mais aussi les pratiques. Mais, du 22 au 29 février, de belles personnalités, au stand « Les super métiers du végétal », ont vraiment su tendre les bras* aux visiteurs de tous âges et leurs familles, pour leur parler de leur profession. Il s’agissait de donner une visibilité aux diverses filières dans chacune des quatre branches (productions, paysage, commerce, fleuristerie). Certains de ces jeunes avaient été invités par l’Unep-entreprises du paysage, d’autres par Val’hor.
Alarick Guy
Apprenti en deuxième année de BTS aménagements paysagers (AP) à Tours-Fondettes agrocampus (37), il avait au préalable passé un bac pro, déjà en apprentissage, au CFA horticole de Blois (41).
Au SIA, Alarick avait pris quatre jours sur ses congés et n’était pas rémunéré. « Je souhaitais donner envie de nos métiers. Avec d’autres, nous avons présenté les formations (certifications après bac, licences après BTS, écoles supérieures...). Nous avons expliqué comment les filières horticoles, très variées, ont beaucoup évolué, de l’arrosage piloté par smartphone en passant par la maçonnerie, le design, l’entretien de golf, l’élagage, jusqu’à la domotique pour l’éclairage et la mise en valeur des aménagements… Nous avons certifié qu’elles recrutent, à la fois des salariés mais aussi des formateurs. En retour, j’ai eu la chance de rencontrer des professionnels, de même que des Meilleurs Ouvriers de France (MOF). »
Alarick est un jeune homme bien impliqué. En 2018, déjà, il avait fini quatrième à la finale des Olympiades des métiers, à Caen (14), recevant une médaille d’excellence. « C’est lors de ce concours qu’une entreprise m’a proposé un CDI. Un jour, peut-être que je créerai ma propre société. »
Corentin Nicolle
En CDI depuis septembre 2018 chez Bourdin Paysage à Chécy (45), Corentin Nicolle a eu l’autorisation de ses employeurs, Laurence et Nicolas Bourdin, adhérents à l’Unep, de prendre quatre jours pour venir représenter la filière au stand des super métiers du végétal. « J’avais envie de cette profession. On m’a donné les moyens d’y arriver, alors c’était important d’être présent au SIA pour promouvoir la filière. »
Il a suivi cinq années d’apprentissage : un bac pro AP au CFA de Bellegarde (45) et un BTS AP au CFA de Bourges-Le Subdray (18). Il a aussi participé aux Olympiades des métiers, avec Alarick.
Élisa Mossé
En formation d’ingénieur à AgroParisTech, sous la Bulle végétale du SIA, Élisa Mossé animait une démonstration. « Normalement, j’étais en formation, mais j’ai profité d’une semaine “banalisée” pour venir à Paris. Cette expérience comptait comme un stage. Je l’ai trouvée géniale en rencontres diverses, en réseautage, en discussions de citoyen à citoyen. Et j’étais ravie, en tant qu’ingénieur, de transmettre, de communiquer ! Cette démonstration s’adressait aux citadins qui ne voient plus les saisons afin de les sensibiliser au fait qu’un îlot de verdure, des arbres dans les rues, des murs et toits végétalisés… peuvent améliorer la climatisation naturelle de notre environnement. Les plantes ne sont pas seulement jolies, elles sont aussi utiles. Avec ce stand ludique, nous avons réussi à vulgariser auprès des enfants ! »
Vincent Grèzes
Vincent Grèzes est étudiant en troisième année d’ingénieur du paysage à Agrocampus Ouest, à Angers (49), après un BTS AP suivi à l’École du Breuil (75). « Mon association, en cours d’évolution vers un statut de Junior-Entreprises, est en relation avec Val’hor, qui nous a sollicités. Nous avions justement en projet l’animation de stands. Nous étions trois étudiants, durant trois jours. Je présentais les plantes mellifères aux visiteurs. J’ai beaucoup échangé avec des enfants, des étudiants, des horticulteurs et producteurs en durable (Maroc, Antilles...). Il fallait bien sûr avoir un minimum de capacités oratoires. Nous avons pu rencontrer des professionnels, vivre une expérience dans un grand Salon… Je suis prêt à le refaire. Mon projet est de travailler dans un bureau d’études spécialisé : les tours végétalisées, l’agriculture urbaine, les écoquartiers… »
Odile Maillard*En écho au thème du SIA : « L’agriculture vous tend les bras ! »
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