« La rose coupée n’a quasiment plus d’odeur aujourd’hui, regrette Guillaume Beaugey, sélectionneur chez Meilland. Les critères principaux lors de la sélection sont la forme de la fleur, pour qu’elle puisse voyager en avion, et sa tenue en vase. » Les obtenteurs tentent de remettre du parfum lors de la création de nouvelles variétés. « Leur diversité est un critère très important pour nous », assure Matthias Meilland, responsable des relations publiques de l'entreprise. Mais connaître les composés responsables du parfum d’une rose et comprendre leurs interactions est une tâche complexe. De nombreuses molécules sont à l’origine d’une grande diversité de fragrances. « On ne devrait pas dire qu’une rose est parfumée ou non parfumée, estime Jean-Claude Caissard, maître de conférences à l’Université de Saint-Étienne (42). Ce serait comme dire qu’il y a des roses colorées et non colorées plutôt que de dire qu’il y en a des rouges, des jaunes ou des blanches, par exemple. Il y a une grande diversité de senteurs dans les roses. Et un parfum, c’est un ensemble de molécules chacune sélectionnable. »
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Roses parfumées Des senteurs passées au crible

Des recherches fondamentales s’attachent à trouver l’origine des fragrances des roses. Une des molécules responsables, le géraniol, a fait l’objet de grandes avancées ces dernières années.
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