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Assemblée territoriale Astredhor, une nouvelle organisation territoriale

En marge de l’assemblée du 22 février, un atelier était organisé pour que les producteurs testent plusieurs équipements (deux exosquelettes) ou matériels (robots de distançage et fourche de transport de conteneurs) remarqués au dernier salon Sival.

À l’occasion de l’assemblée générale d'Astredhor Auvergne-Rhône-Alpes, la directrice générale de l’institut technique national a présenté les nouvelles grandes orientations qui vont sous-tendre le fonctionnement de la structure au niveau national.

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Le 22 février dernier, au lycée horticole de Lyon-Dardilly (69), l’Astredhor Aura (Auvergne-Rhône-Alpes) tenait son assemblée territoriale avec, comme chaque année, un retour sur les activités de l’année précédente, un tour d’horizon des projets en cours, des projections et les attentes des adhérents en termes d’expérimentation à la station de Brindas.

Cécile André, directrice générale d’Astredhor, est venue présenter la nouvelle organisation au niveau national, qui compte aujourd’hui six unités territoriales, 78 salariés dont 48 ingénieurs et docteurs, et 600 adhérents.

Nouvelle organisation, nouveaux enjeux, Stéphane Flammier, récemment nommé directeur des systèmes d'information (DSI), a présenté les grandes lignes de la nouvelle stratégie de communication de l’institut.
Les enjeux principaux :
- un meilleur accès aux informations et aux connaissances ;
- un partage facilité en interne entre les différentes unités territoriales et vers les adhérents ;
- une capitalisation des données.

Cela passe par unerefonte du site internet, qui subira en juin une réforme graphique, un nouveau visuel, un accès facilité.
Agenda, actualités, offres de service et de nouveaux supports de communication viendront s’ajouter à l’existant : webinaires internes, conférences, newsletters, bulletin de veille par spécialité (Hortimeca, Innovation infos, International infos, Référence horticole)…

Une harmonisation au niveau national des outils numériques autorisera un meilleur partage des informations.

Baco, un outil d’avenir

Dans ce registre, l’application Baco est un outil numérique qui sera déployé, dans un premier temps, auprès des conseillers horticoles Astredhor, puis à terme auprès des producteurs.

Cet outil de diagnostic et de préconisation permettra de réaliser des cartographies précises et fines d’un territoire afin d’anticiper la survenue de maladies et de ravageurs. L’application aura vocation à être un compagnon de route pour les conseillers horticoles afin de centraliser, harmoniser et améliorer les informations et les pratiques de conseil dans une interface conviviale, ergonomique et accessible.

Sur la base des observations de terrain (maladies, ravageurs, problèmes d’irrigation ou fertilisation), les fiches entreprise avec géolocalisation, fiches observation, fiches diagnostic, fiches de préconisation pourront être enregistrées en direct lors du passage du conseiller technique chez le producteur pour l’édition immédiate d’une fiche de synthèse qui sera remise à l’exploitant (envoi par mail dès la fin de la visite).

Les objectifs : faire gagner du temps au producteur et proposer de nouveaux documents lisibles, harmonisés au niveau national et actualisés régulièrement, notamment au niveau phytosanitaire (à partir des bases de données de l'Acta).

De plus, l’enregistrement de tous ces éléments dans une base de données permettra de capitaliser tout ce qui a été fait dans l’entreprise et, à plus grande échelle, de réaliser analyses et statistiques, et compléter les connaissances sur la présence d’un ravageur dans le territoire.

En consultant ces données, les producteurs comme les conseillers pourront ainsi mieux préparer et anticiper les visites sur le terrain, améliorer la transmission. Tout nouveau conseiller récemment arrivé dans un secteur pourra rapidement prendre connaissance de l’entreprise ou du territoire, mieux partager et collaborer avec les conseillers des autres régions.

À lire également :Une application pour réduire l’utilisation de produits phytosanitaires

Les conseillers techniques, rouage indispensable

La journée a été aussi l’occasion de rappeler les missions des conseillers techniques.

Outre l’appui technique et l'expertise auprès des entreprises (horticulture et pépinière), ils participent à l’animation de collectifs (par exemple le groupe des 30 000 fermes), au déploiement d’outils et de résultats via des webinaires ou conférences, à la formation (250 professionnels formés par an).

Ils ont aussi un rôle de veille au profit des adhérents par des visites techniques lors des salons professionnels.

Ainsi, en marge de l’assemblée du 22 février, un atelier était organisé pour que les producteurs puissent tester plusieurs équipements (deux exosquelettes) ou matériels (robots de distançage et fourche de transport de conteneurs) remarqués au dernier Sival en janvier, à Angers (49).

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