Pour faire les bons choix

Pour sa dernière édition de l'année 2013, le Lien horticole a rassemblé dans un dossier les principales statistiques de la filière (lire en pages 16 à 19). L'idée est de compiler l'essentiel des données des métiers pour montrer comment ils évoluent. Sans surprise, ces chiffres montrent une certaine érosion des positions de notre secteur : baisse du nombre de producteurs, érosion du chiffre d'affaires par salarié en paysage, année 2012 (et 2013 bien qu'on ne sache pas encore le mesurer !) compliquée en jardinerie...

Au-delà de cette façade, l'analyse de notre filière est contrastée. On y découvre, par exemple, qu'au sein du marché du jardin, le secteur du végétal n'est pas celui qui s'est le plus érodé, au contraire. Par contre, les chiffres mettent clairement en évidence les difficultés rencontrées par les producteurs français à se positionner sur leur propre marché : leur chiffre d'affaires est aujourd'hui en baisse, alors qu'il se maintenait jusqu'ici malgré les disparitions d'entreprises.

Le tableau de bord 2013 donne d'autres enseignements. On y voit, par exemple, que les jardineries n'ont pas abandonné le végétal comme ont souvent tendance à le dénoncer certains producteurs : la place occupée par les plantes dans leur chiffre d'affaires est stable, voire en légère progression. Et elles se placent de mieux en mieux sur le marché global du végétal, derrière les fleuristes. Qui, pour leur part, ont tendance à vendre essentiellement des produits importés. Sans négliger les autres cibles, c'est vers ces derniers qu'une politique de reconquête serait la plus nécessaire. On l'oublie trop souvent...

PAR PASCAL FAYOLLE

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