Les parcs et jardins sont bons pour la santé, ils valorisent l'immobilier là où ils sont présents massivement... Qui reste à convaincre au sein de la filière ? Personne ou presque, heureusement. Auprès du grand public, par contre, beaucoup reste à faire. Dans l'une de ses dernières lettres d'information en ligne, En Quête de vert du 26 juillet, Val'hor notait que malgré un nombre important de valorisations sonnantes et trébuchantes mesurées dans le monde concernant les bienfaits des végétaux sur la santé, en France, seuls trois services d'espaces verts de villes sur dix organisent des réunions d'informations et d'échanges avec les services de santé.
Les jurys des Victoires du Paysage, qui seront attribuées en fin d'année, parcourent la France actuellement pour déterminer lesquelles monteront sur le podium. La question de la valorisation des aménagements, sur le prix de l'immobilier, par exemple, est régulièrement posée, mais rares sont les maîtres d'ouvrage ayant une idée précise sur la question. Pas facile de savoir dans quelle mesure tel aménagement précis a influé sur la valeur de l'immobilier du quartier...
Pourtant, cet enjeu est de taille pour l'avenir. Plus nous pourrons prouver que le végétal permet de limiter les dépenses de santé, valorise l'immobilier ou apporte des réponses à l'érosion de la biodiversité, un enjeu majeur pour l'avenir, plus il sera facile de trouver les financements pour verdir la ville. Même si ce n'est pas le vert qui coûte le plus cher comparé au bâti, encore peu d'actions ont été menées. La fin des vacances est là, donnons-nous pour objectif, pour les mois qui viennent, d'oeuvrer tous ensemble en ce sens !