Une belle vitrine à coût modique

Oui, le fleurissement reste un bon vecteur de commercialisation des végétaux d'ornement. Ce n'est pas le Conseil national des villes et villages fleuris qui l'affirme, mais bien un producteur qui a choisi de tout miser sur cette activité (page 10). Bien sûr, sur ce marché comme sur les autres, les tensions sont plus vives qu'il y a quelques années, mais la demande reste bien présente, et on ne peut que s'en réjouir.

Certes, les contraintes budgétaires pesant sur les collectivités continuent de faire évoluer leur comportement d'achat, privilégiant les végétaux pérennes au détriment des annuelles, par exemple. Mais, pour peu que la production sache s'adapter à cette demande, l'engouement des villages et des villes de France pour le concours national du fleurissement ne se dément guère d'une année sur l'autre : le nombre de communes labellisées ne cesse de progresser à l'échelon national, comme l'a encore montré le palmarès de cette année (le Lien horticole n° 877 du 12 mars 2014, p. 6).

Les choses devraient se poursuivre, au moins à court terme, pour deux raisons essentielles. La première est que le CNVVF, à qui l'on reprochait depuis plusieurs années l'hétérogénéité des niveaux de fleurissement d'une région à l'autre, a réagi en proposant une nouvelle grille de notation. Plus précise, elle devrait contribuer à une plus grande lisibilité des jugements, et donc à leur meilleure acceptation (le Lien horticole n° 868 du 8 janvier 2014, p. 4, et notre édition de la semaine passée, n° 878 du 19 mars, p. 6). La seconde raison est qu'à l'heure où les villes cherchent à se valoriser, le faire via une politique d'aménagements paysagers de qualité permet d'atteindre l'objectif à faible coût. Par les temps qui courent, l'argument est de taille !

PAR PASCAL FAYOLLE

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