En attente d'éclaircie...

On le pressentait à la publication de l'enquête sur le déroulement dela fête des Mères (Lien horticole n° 804 du 20 juin 2012) : la saisonque l'on qualifie généralement de printemps, qui s'est largement poursuivie enété cette année, s'est assez bien terminée (page 14). Au vu du contexteéconomique ambiant, on ne s'en plaindra pas.

Au-delà de nos frontières, les derniers « sondages » révèlent dessituations contrastées : l'Amérique du Nord (page 15) a fait une bonne saison ;en revanche, en Europe, il semble que les jardineries des pays les plusseptentrionaux aient eu du mal à remplir leurs objectifs. Au Royaume-Uni, ledébut de saison a été euphorique. En mars, les Britanniques affichaient unsourire encore plus radieux que les Français : le froid hivernal avaitcontraint à des remplacements d'arbustes à un niveau encore jamais atteint,vidant, semble-t-il, les pépinières du pays de l'ensemble de leurs persistants! Hélas, à partir d'avril, le mauvais temps ayant été plus tenace que chez nous(c'est possible !), la fin de saison a été très morose, tout comme en Belgiqueet aux Pays-Bas, selon les échos recueillis à l'occasion de la dernière éditionde Plantarium.

Reste que ce bon bilan pour l'Hexagone ne masque que partiellementles problèmes rencontrés par les entreprises de production : dégradation desmarges, difficultés à s'imposer sur le marché face aux importations, voiredépôts de bilan. Notre activité reste « météo dépendante ». Mais elle estégalement soumise aux facteurs sous-jacents, depuis longtemps identifiés etdénoncés, mais pour lesquels les producteurs attendent toujours uneéclaircie...

PAR PASCAL FAYOLLE

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