Avoir le niveau en anglais...
Au campus de Pouillé, aux Ponts-de-Cé (49),les BTS 1re année se préparent à aller en stage à l'étranger. Maîtriser l'anglais est incontournable.
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Au campus de Pouillé comme dans la plupart des écoles horticoles, les apprenants bénéficient de voyages d'étude (par exemple en République d'Azerbaïdjan), de séjour linguistique d'une semaine (à Plymouth, dans le sud-ouest de l'Angleterre), ou ont l'opportunité d'effectuer un stage à l'étranger : Royaume-Uni, Irlande, Hongrie, Pays-Bas, Canada, USA, Australie, Afrique du Sud... Les durées varient selon les niveaux et les options de formation.
Pour les BTS agricoles, chaque étudiant de 1re année part, seul, au minimum durant un mois. Lucie, très attirée par le Canada, a concrétisé son souhait : « Même avec quelques bonnes bases au départ, mon niveau d'anglais s'est amélioré bien plus vite qu'en huit ans au collège et au lycée ! »
Une option internationale
Les volontaires peuvent choisir une option internationale (en stage principal) durant trois mois hors de nos frontières. Ce peut être une recherche dans une banque de semences en Australie, un travail chez un maraîcher anglais... Ils suivent 4 heures par semaine d'anglais. Environ un tiers choisit cette formule. Après son BTS « production horticole » au campus de Pouillé, Élise s'est « orientée vers une formation plus commerciale [...]. J'ai suivi un European Engineer Degree (EED) au groupe ESA, et l'ai prolongé par un master ». La formation EED « productions végétales » apporte une dimension internationale à un parcours, en offrant d'étudier aux Pays-Bas et de faire un stage à l'étranger. Elle débouche sur deux diplômes : une licence pro en agronomie (française) et cet EED (néerlandais). « Aujourd'hui, je travaille dans mon entreprise de stage aux Pays-Bas. Elle vend des fruits et des légumes sur le marché français. Et je mesure que mes connaissances techniques me donnent davantage d'arguments commerciaux. » Par ailleurs, pendant leur 1re année, les BTS doivent réaliser un projet d'initiative et de communication (PIC) entre la rentrée et le mois de mars. Cela peut consister à monter une conférence internationale, à organiser un stage dans une association de bénévolat agricole, à préparer un voyage avec des rencontres d'étudiants anglais...
Les BTS bénéficient d'un accompagnement à la recherche de stage et d'une préparation spécifique (comment téléphoner, écrire, se renseigner, se déplacer...), ainsi que d'un renforcement de l'apprentissage de l'anglais en préparant le TOEIC (Test of English for International Communication). Ce sera d'autant plus utile qu'un score de référence est parfois exigé pour certaines poursuites d'études au niveau international.
Odile Maillard
Pour en savoir plus, retrouvez notre dossier consacré à la mobilité internationale,paru dans le Lien horticole n° 1045du 7 février 2018, pp. 12 à 17.
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