Le renforcement de la Surveillance biologique du territoire (SBT), dans le cadre du plan national Écophyto 2018, vise à permettre au producteur, technicien ou au gestionnaire d'espaces verts de limiter ses applications phytosanitaires au strict nécessaire. Les bulletins de santé du végétal (BSV) – qui remplacent depuis maintenant deux ans les Avertissements agricoles – doivent l'y aider, en lui fournissant une analyse des risques liés aux bioagresseurs identifiés (*). Ces bulletins ne donnent aucune préconisation de traitement, mais peuvent fournir des conseils de prophylaxie ou tenir compte, dans l'analyse du risque, des auxiliaires présents naturellement. Ce sont les observations réalisées en amont par un réseau de professionnels impliqués qui permettent de rédiger ces BSV : conseillers techniques, responsables d'espaces verts, enseignants, producteurs... Plus ce réseau sera dense, plus la surveillance du territoire sera précise, et plus les professionnels pourront raisonner finement leurs stratégies de contrôle des bioagresseurs. Ce travail d'observation, certes lourd au départ, offre des contreparties.
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Surveillance des cultures : un service collectif qui profite aussi à l'entreprise

Les observateurs du réseau d'épidémiovigilance jouent le rôle de sentinelles dédiées aux filières, mais leur implication bénéficie également à l'entreprise ou au service « espaces verts ».
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