Certaines régions sont plus exposées que d’autres aux orages porteurs de grêle. Des mesures préventives sont de rigueur. Il est donc essentiel d’adopter des précautions dans le long terme (lire ici : "La mi-avril lance les épisodes de grêle").
> Voir aussi : "Pluie-inondations et grêle : Var, la cellule de crise agricole est réactivée"
Choix des matériaux...
Lors de la planification d’une serre, opter pour du verre trempé assurera une couverture plus résistante que le verre horticole standard – en cas de casse, il se fragmente en petits morceaux – pour limiter les risques de blessure et les dégâts sur les cultures.
Un entretien régulier est important : nettoyer fréquemment gouttières et conduites d’écoulement afin d’éviter les obstructions dues à de potentielles chutes soudaines de grêle.
Pour les installations solaires ou photovoltaïques, mieux vaut choisir des modèles certifiés résistants à la grêle.
Face aux dégâts
La conduite à tenir lorsque l’épisode de grêle a frappé :
- en cas d’urgence, appeler les pompiers ;
- ne pas entrer dans une serre endommagée tant que des bris de verre peuvent tomber ;
- si l’entrée est inévitable : porter des équipements de protection et un casque ;
- couvrir les machines et les armoires électriques pour éviter les infiltrations d’eau ;
- en cas de pénurie de vitres de rechange : contacter son fournisseur ou demander à des collègues s’ils disposent de réserves ;
- si l’accès est sécurisé : les ouvertures dans la toiture peuvent être colmatées provisoirement à l’aide de bâches, de plaques alvéolaires ou de panneaux d’OSB ;
- en cultures maraîchères : marquer clairement les zones touchées par des bris de verre, car la récolte y est interdite pour des raisons de sécurité alimentaire.