Sur le thème « Jardin source de vie » Le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire est lancé
L’édition 2024 a ouvert ses portes au public le 24 avril dernier, avec pour thème « Jardin source de vie ». La météo printanière capricieuse n’a pas permis un plein épanouissement de la végétation début mai, mais les jardins restent prometteurs.
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Comme à l’accoutumée, le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (41) s’appuie sur un thème ancré dans l’actualité, tout en offrant aux concepteurs l’occasion de révéler leur créativité, leur humour ou leur poésie. Il permet de parler du cycle éternel de la vie, mais aussi de rappeler le rôle essentiel de l’eau dans les jardins et pour tous les êtres vivants, l’importance du sol, des insectes et de la petite faune, des bois morts…
Le millésime 2024 accueille pour la première fois un jardin conçu par une équipe suisse, un autre réalisé par des concepteurs venus de Singapour et un autre de Corée du Sud.
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Cinq « cartes vertes », paysagistes invités par le domaine, complètent le tableau…
- Paul Hervey-Brookes, concepteur anglais d’envergure internationale, installé en France depuis 2020, pour le « Jardin source de vie », qui propose un aménagement en contraste, avec une partie extérieure abritant une culture intensive et un cœur de jardin s’appuyant sur une palette plus naturelle propice au développement de la vie.
- Le Jardin de Métis avec « FolkFlore » : à l’occasion du 25e anniversaire du festival Jardins de Métis, un partenariat a permis la création d’un jardin québécois à Chaumont-sur-Loire et la présence d’une création du domaine à Grand-Métis, dans l'est de la province, lors de la prochaine édition en juin. Ce jardin évoque l’importance de la transmission des savoirs et les liens étroits entre nature, culture et identité.
- Arnaud Maurières et Éric Ossart pour le « Jardin émotionnel » (dans les prés du Goualoup), illustration grandeur nature de leur ouvrage du même nom. Un retour aux sources pour Éric Ossart, qui a contribué à la création du festival avec Jean-Paul Pigeat, une rencontre entre la Méditerranée de Ferdinand Bac (domaine des Colombières, à Menton) et le Mexique de l’architecte Luis Barragán, où les deux paysagistes passent désormais une partie de leur vie.
- L’académie des savoir-faire d’Hermès, avec une œuvre conçue dans le cadre d’un atelier sur la pierre, s’appuyant sur un matériau local, le tuffeau. Elle a été installée au cœur du jardin « Forêt du futur » créé par le paysagiste Bas Smet en 2023.
- Bernard Lassus, avec un hommage à l’artiste autodidacte François Portrat, connu pour ses assemblages peints et ses figurines représentant notamment des personnages politiques.
Quatre nouveaux jardins, conçus par l’équipe des jardiniers du domaine, ont été créés cette année dans les prés du Goualoup :
- un jardin bouquetier pour les professionnels de la manifestation « Quand fleurir est un art » ;
- le jardin de la déclaration pour offrir un lieu propice pour faire sa demande ou renouveler ses vœux ;
- un jardin des bonnes pratiques pour renforcer l’aspect pédagogique du domaine et sensibiliser tout un chacun sur l’agroforesterie, les engrais verts, les haies, les purins de plantes, le paillage, les arbres têtards, les vers de terre…
- une nouvelle collection de romarins.
Chaumont 2024 en pratique
Ouverture du Festival international des jardins : jusqu’au 3 novembre, de 10 h à 18 h, 19 h 30 ou 20 heures selon les mois. Voir plus ici
Nocturnes : du 1er juillet au 31 août.
Botaniques de Chaumont-sur-Loire : 21 et 22 septembre.
Quand fleurir est un art : du 4 au 8 octobre.
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