EVENEMENT L’édition 2025 de Paysalia mise sur l’innovation et la filière du végétal

Créé en 2009, Paysalia s’est imposé comme le rendez- vous de référence pour la filière du paysage. Organisé tous les deux ans en périphérie de Lyon, à Chassieu (69), par GL Events en coproduction avec l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep), le salon franchit une nouvelle étape cette année.

Du 2 au 4 décembre, son périmètre sera élargi, avec de nouvelles thématiques et des espaces conçus en vue de valoriser l’innovation. Sa nouvelle directrice commerciale, Alexandra Moncorgé, en poste depuis début 2025, annonce une édition marquée par le renforcement de l’offre végétale et la mise en avant des transitions à l’œuvre dans la profession.

Une surface d’exposition plus vaste

En 2023, Paysalia a accueilli plus de 38 000 visiteurs (lire l’encadré Repères). Pour sa 9^e édition, il se profile plus vaste que jamais, en occupant désormais jusqu’au hall 7 d’Eurexpo Lyon. « Je peux déjà vous annoncer que Paysalia 2025 sera le grand rendez-vous pour la filière du paysage », affirme Alexandra Moncorgé.

Les visiteurs découvriront, au sein de Paysalia, un panorama complet, allant des innovations végétales aux matériels et services, en passant par la conception paysagère et la gestion des espaces verts.

En ce qui concerne le matériel, il reflétera les évolutions environnementales : « Les enjeux sont déterminants pour la profession comme pour toute profession aujourd’hui. L’environnement est prégnant chez tous les consommateurs, qu’ils soient BtoB ou BtoC. »

« Nous sommes d’ores et déjà convaincus que l’édition 2025 sera la mise en lumière de toutes les nouveautés que l’industrie du paysage va décider de pousser au niveau commercial au cours de l’année 2026 », ajoute-t-elle.

En parallèle, le salon Rocalia proposera une offre complémentaire centrée sur la pierre naturelle et ses usages dans l’aménagement paysager. La tenue conjointe des deux manifestations vise à favoriser les échanges entre paysagistes, architectes, prescripteurs et collectivités, en croisant les approches végétales et minérales.

Une offre végétale renforcée

L’édition 2025 mettra l’accent sur le végétal, « socle de la filière », souligne Alexandra Moncorgé : « une offre végétale française et internationale, supérieure et accentuée par rapport aux dernières éditions. »

Le village Fleurs de France, piloté par Valhor, rassemblera producteurs et horticulteurs nationaux dans le hall 4, accueillant de nouveaux exposants. L’offre étrangère sera également au rendez-vous : des entreprises viendront d’Espagne, d’Italie ou encore d’Allemagne. Pas moins de 102 producteurs étaient enregistrés fin septembre sur le site www.paysalia.com, dont 64 de l’Hexagone.

Pour accompagner l’agrandissement du salon, la végétalisation sera présente dans les espaces communs : restaurants, zones de détente et parcours de visite. Objectif : améliorer le confort des visiteurs tout en mettant en valeur les plantes au cœur du métier.

De nouveaux espaces et thématiques

Paysalia 2025 propose plusieurs nouveautés :
- le Forum : un lieu d’échanges et de conférences ;
- un village dédié à la mobilité des professionnels, qu’il s’agisse de déplacements physiques ou d’outils de travail plus écoresponsables, avec également des parcours de visite ;
- le village Arrosage : dédié aux solutions techniques pour une gestion optimisée de l’eau ;
- l’Innovation Booster : un espace numérique immersif permettant de découvrir les nouveautés présentées par les exposants ;
- le pôle Start-up : inauguré en partenariat avec l’Unep, il accueillera dans le hall 6 une dizaine de jeunes entreprises qui présenteront leurs solutions innovantes.

Temps forts du programme

Outre l’exposition, Paysalia met en place un programme très riche en conférences, démonstrations techniques et remises de prix. Les thématiques porteront sur la biodiversité, l’adaptation au changement climatique, la gestion durable des espaces, l’emploi et la formation, l’économie et la gestion. Des rencontres professionnelles ouvriront des opportunités de networking pour établir des contacts et développer des partenariats.

Parmi les rendez-vous :
- la Journée Ville verte, le jeudi 4 décembre, destinée aux collectivités territoriales, avec des conférences, des visites techniques et des retours d’expérience sur la végétalisation urbaine. Trois axes gui­deront la journée : « une ville plus fraîche », « une ville plus verte » et « une ville plus saine » ;
- les Innovation Awards 2025⁽¹⁾, organisés par l’Unep, distingueront les innovations en matière de végétal, matériel, procédés et services. Les inscriptions sont ouvertes à tous les exposants du salon jusqu’au 24 octobre. Les lauréats seront dévoilés le 2 décembre. Aux prix classiques s’ajouteront plusieurs coups de cœur (production végétale française, start-up, choix des étudiants, vote du public).

Notons que le Concours national de reconnaissance des végétaux, qui se tenait habituellement au sein du salon, a été avancé et délocalisé à Angers (49), afin de bénéficier d’une période plus adaptée en termes d’échantillons. Il était prévu cette année les 1^er et 2 octobre au centre d’affaires du parc Terra Botanica (2).

Le Carré des jardiniers, vitrine du métier

La véritable « signature du salon », c’est le concours du Carré des jardiniers, organisé avec l’Unep et Valhor, mettant en lumière l’excellence du métier de jardinier-paysagiste. Il couronnera pour deux ans un nouveau Maître jardinier, qui succédera ainsi à Antoine de Lavalette, le lauréat de l’édition de 2023⁽³⁾.

Autour du thème qui a été retenu pour cette édition – « Le Jardin des possibles : faites-nous rêver, surprenez- vous ! », quatre finalistes ont été désignés :
- Kévin Barthalay, de Walden Paysage Grenoble (38), avec « Le Jardin infini » ;
- Pierre Girault, d’Atzavara, à Collioure (66), et « L’Archipel » ;
- Ludovic Orain, de Terranova Paysage, à Perpignan (66), qui a créé « L’Écrin méditerranéen » ;
- Éloïse Lorge, de Lorge Paysages, à Champigny-sur-Marne (94), pour « Graine d’espoir, fleur d’avenir ».

Chacun va réaliser un jardin de 200 m² au cœur du salon. Le jury, présidé par Jean Mus, récompensera la créativité, le savoir-faire technique et la prise en compte des contraintes environnementales.