Salon du végétal 2026 Démontrer l’impact positif et performant du végétal
Le 36e Salon du végétal se tiendra à Angers (49) du 15 au 17 septembre 2026. Rencontre avec Marc-Henri Doyon, nouveau président.
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« Un carrefour où découvrir les dernières innovations et nouveautés, en végétaux et en agrofournitures, ainsi que les meilleures solutions pour les gérer et les commercialiser » ; « Un accélérateur de transition face aux défis environnementaux et économiques » ; « Un salon au service du business et des prescripteurs »… les arguments des organisateurs séduisent, sachant que le Salon du végétal offre, aussi, une vue prospective pour le moyen et le long terme.
Marc-Henri Doyon, co-gérant de Ripaud Pépinières (85) et producteur depuis plus de vingt ans, succède à Thierry Browaeys en tant que président du Salon du végétal. Il n’annonce aucun changement de cap, mais quelques évolutions pour répondre aux deux ambitions majeures (lien vers notre actu suite au CP de mars) : constituer un carrefour entre l’offre et la demande, et démontrer l’impact positif et performant du végétal.
> Lire aussi la vidéo : "Marc-Henri Doyon, nouveau président du Salon du végétal 2024-2028"
Des opportunités pour faire bien plus que du business
« Le Salon du végétal est avant tout un endroit d’inspiration où l’on vient chercher des nouveautés et des solutions. Pas forcément des solutions immédiates auprès des fournisseurs présents, mais encore des idées pour le moyen et le long terme grâce aux rencontres et conférences », se félicite Marc-Henri Doyon.
Grâce aux conférences inspirantes, présentations de chercheurs et d’expérimentateurs et le regard aiguisé de tendanceurs (comme Manuel Rucar de Chlorosphère), les visiteurs identifieront des solutions axées sur le végétal en vue d’assurer la transition environnementale et sociétale.
Pour l’écosystème végétal d’une ville, l’expérience de Plante & Cité est mise à contribution.
L’événement a suivi les évolutions du négoce végétal. « Il a fallu trouver de la valeur ajoutée à la manifestation. En 20 ans, nous sommes passés de commandes enregistrées sur le salon à du commerce extérieur sur le web caractérisé par l’immédiateté. »
Multiplier les rencontres physiques
Marc-Henri Doyon souligne combien cela fait sens d’avoir de l’Humain en face de soi. On peut mieux exposer ses problématiques et se faire comprendre de ses fournisseurs potentiels.
« Le Salon du végétal, ce sont des rencontres à forte valeur ajoutée. Le visiteur extérieur - tout comme l’exposant dans son rôle de visiteur ! - devrait se poser deux interrogations : qu’est-ce que je vais apprendre durant ma visite ? Qu’est-ce que j’y ai appris ? »
Et d’ajouter : « Rencontrer des collègues durant des temps de convivialité est souvent très productif pour nouer de nouveaux partenariats, prendre de nouvelles idées. On rencontre aussi d’autres gens assez inspirants que l’on n’aurait pas croisés dans notre quotidien, comme des fournisseurs ou des scientifiques. »
Dynamiser les stands des exposants
« Comme organisateur du salon, notre rôle est d’engager les entreprises à se mettre davantage en valeur grâce à leur stand, reprend le pépiniériste vendéen. Il faut les y inciter, les aider à souligner ce qui peut faire leur attrait, ce qui constitue leurs spécificités. En résumé, mettre en avant leurs pépites (nouveautés, exclusivités), mais pas uniquement. »
Évoquons, par exemple, la singularité de l’offre d’un végétal donné par un producteur unique sur ce créneau en France. Cette nouvelle dynamique est gérée par l’équipe organisatrice de Destination Angers et son chef de projet Elodie Hurbin.
« Les visiteurs doivent sortir enrichis du parc des expositions, en ayant découvert ce qu’on ne trouve pas partout ailleurs. Ils auront bien optimisé leur temps sur une journée de déplacement. »
Un cœur végétal centré sur l’aménagement en milieu contraint
« Ce qui était accessoire depuis 20 ans va devenir central. On est dans le tempo actuel avec l’aspect démonstratif et pédagogique du ‘Cœur végétal’, même si l’espace sera réduit pour l’édition 2026 », précise le président du salon.
Le ‘Cœur végétal’ répond à des questions concrètes. On y découvrira un espace conçu et fabriqué avec des étudiants et des professionnels autour du thème « Aménager en milieu contraint ». Le travail est piloté par la conceptrice paysagiste Anna Lena Hahn et le collectif Vent d’Ouest, en collaboration avec les étudiants de l’Institut agro-Centre d’Angers.
Sur un espace de 500 m2, une surface d’environ 100 m2 sera divisée en trois aménagements représentatifs de contraintes urbaines réelles, en lien avec des sites de la ville d’Angers… A savoir, des scènes végétales en milieux difficiles, des dispositifs d’ombrage innovants en espace contraint et, en troisième lieu, un choix de végétaux pour les noues. « L’objectif est de montrer comment le végétal apporte des solutions concrètes aux défis urbains (chaleur, sol pauvre, gestion de l’eau…). »
Les piliers du salon toujours présents
Avec son nouveau format biennal initié en 2022, le Salon du végétal 2026 a pour rôle de relancer la dynamique pour les deux ans à venir. Il reste fidèle à son ADN : valoriser les innovations, les métiers et les savoir-faire autour du végétal. Le concours Innovert®, le pôle Métiers et formation, le pôle Arbres (lancé en 2024 et renforcé en 2026) seront de retour.
Un nouveau temps fort avec deux concepteurs paysagistes européens nourrira la réflexion sur les pratiques et innovations végétales à l’international.
Un nouveau site web permettra aux visiteurs de préparer leur venue selon leur profil (paysagiste, distributeur, collectivité …) avec une offre exposants ciblée, un programme et des temps forts personnalisés.
Enfin, d’autres nouveaux formats sont en cours de construction.
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