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“Se mobiliser pour sauver la filière rose et pépinière du bassin douessin”

L'association des pépiniéristes et rosiéristes du bassin douessin compte aujourd'hui 26 adhérents. Pour ces producteurs, la plate-forme régionale d'innovation (PRI) pour la rose et la pépinière du bassin douessin doit permettre de maintenir et de renforcer le savoir-faire local grâce à la communication, à l'innovation et à la mutualisation.PHOTO : ALAIN SAUNIER/COURRIER DE L'OUEST
L'association des pépiniéristes et rosiéristes du bassin douessin compte aujourd'hui 26 adhérents. Pour ces producteurs, la plate-forme régionale d'innovation (PRI) pour la rose et la pépinière du bassin douessin doit permettre de maintenir et de renforcer le savoir-faire local grâce à la communication, à l'innovation et à la mutualisation.PHOTO : ALAIN SAUNIER/COURRIER DE L'OUEST

Michel Viault, Laurent Harpin, Alain Pichot, Jean-Marie Maitreau, Christophe Chargé sont quelques-uns des producteurs douessins (Doué-la-Fontaine, dans le Maine-et-Loire) engagés dans une démarche collective visant à valoriser et à pérenniser la filière locale. Bilan à mi-parcours de cette association de rosiéristes et de pépiniéristes.

Depuis deux siècles, les pépiniéristes du bassin douessin se succèdent de père en fils. « Le bassin douessin, c'est 63 producteurs de rosiers et de fruitiers : pépinières commerciales, pépiniéristes ne faisant que du contrat, entreprises installées depuis trois générations, jeunes qui s'installent... », décrit Jean-Marie Maitreau, président de l'association des rosiéristes pépiniéristes du bassin douessin (fondée en juin 2006). La production regroupée géographiquement et le savoir-faire en racines nues maintiennent encore le bassin parmi les leaders en rosier, mais pour combien de temps ? Le territoire est fragilisé par sa dépendance à l'égard de la distribution : 60 à 70 % de la production de rosiers de Doué-la-Fontaine est commercialisée auprès de distributeurs spécialisés. Il fait face à une concurrence croissante, notamment des pays de l'Est. Il a du mal à s'adapter aux changements du marché, d'autant que les producteurs étaient jusqu'alors peu impliqués dans les démarches locales et nationales. Ces derniers subissent par ailleurs des pertes en culture.

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