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" Une réflexion sur le patrimoine végétal et son érosion "

De gauche à droite, Sylviane Truchetet, directrice de l'Office de tourisme du Pays de Lunel, Colin Souche, conseiller en séjour à l'Office de tourisme, en charge de l'animation de l'arboretum, Jean-Louis Maniez, directeur-adjoint des services techniques, Paulette Goujon, adjointe au maire, et Philippe Gebelin, directeur du service pôle espace public, sont impliqués à des degrés divers.PHOTO : PASCAL FAYOLLE
De gauche à droite, Sylviane Truchetet, directrice de l'Office de tourisme du Pays de Lunel, Colin Souche, conseiller en séjour à l'Office de tourisme, en charge de l'animation de l'arboretum, Jean-Louis Maniez, directeur-adjoint des services techniques, Paulette Goujon, adjointe au maire, et Philippe Gebelin, directeur du service pôle espace public, sont impliqués à des degrés divers.PHOTO : PASCAL FAYOLLE

La ville de Lunel (34) a créé il y a deux ans un arboretum dont l'objectif est, au-delà de proposer un espace vert de détente en plus pour les habitants, de montrer aux visiteurs les multiples facettes des arbres et arbustes à petits fruits et des habitudes alimentaires au fil des âges.

C'est d'une conversation entre le maire, Claude Arnaud, et le personnel des services techniques, qu'est née l'idée, à Lunel (34), de choisir le thème des arbres et arbustes à petits fruits pour l'arboretum que la ville était en train de créer. La conversation tournait autour du jujube, ce fruit du Zyziphus jujuba, qui a un goût assez proche de la pomme, mais qui n'est plus guère consommé aujourd'hui. Une réflexion s'en est suivie sur le patrimoine végétal et sur l'érosion qu'il subit, tant en matière de présence sur le terrain que de connaissance. En effet, combien de jeunes savent que l'on peut manger ces fameux jujubes et savent les reconnaître sur l'arbre ? Les responsables techniques ont donc souhaité les faire redécouvrir. Cette méconnaissance a plusieurs explications comme le fait que l'habitude de ramasser ces fruits s'est perdue au fil des années, même pour ceux sachant qu'ils peuvent faire partie de notre alimentation. Mais aussi, la région est caractérisée depuis trente ans par un fort afflux de populations d'autres contrées de France, voire d'autres pays, qui ne maîtrisent pas les spécificités de la flore locale. Ils ignorent d'ailleurs à peu près tout de la garrigue, par exemple, ce maquis largement composé de chênes verts et kermès, salsepareilles ou lauriers-tins omniprésents autour de ces villes et villages méditerranéens... « Puisque nous voulions dédier 2 ha proches du centre-ville à la création d'un nouvel espace vert, que nous avions décidé d'en faire un arboretum, et que nous nous posions la question de la raison d'être de cet endroit, nous avions la réponse », se souvient Jean-Louis Maniez, directeur-adjoint des services techniques.

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