Fleuristerie Un livre blanc sur la traçabilité de la fleur coupée
À la suite des assises sur le sujet en 2022, un document de synthèse a été rédigé et remis ce printemps au gouvernement. Il compile des enjeux de transparence et de valorisation de la filière, et met en avant des solutions pour les fleuristes.
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Le 22 mai dernier, à quelques jours de la fête des Mères, Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles, est venue à la rencontre des professionnels de la filière fleurs coupées au MIN* de Rungis, à l’invitation de Stéphane Layani, président de la Semmaris, la société gestionnaire.
À cette occasion, le livre blanc La Traçabilité de la fleur coupée a été remis officiellement à la ministre par Pascal Mutel, président de l’Union nationale des fleuristes (UNF), un document « fruit d’une collaboration entre tous les acteurs de notre filière ».
Le livre blanc présente notamment les résultats de deux enquêtes, l'une auprès des consommateurs, l'autre sur la traçabilité auprès des fleuristes. Il aborde aussi des données par pays : les spécialisations géographiques internationales et leurs enjeux (les fleurs de grand import, la production européenne et française), ainsi que le sourcing, tout en apportant des réponses aux nouvelles attentes des citoyens et consommateurs.
La traçabilité et la transparence, des enjeux complexes
L’UNF a ainsi saisi l’occasion de sensibiliser le gouvernement sur la complexité des enjeux liés à la traçabilité, question centrale pour la filière française de la fleur coupée.
Il s’agit aussi de souligner l’engagement très fort des acteurs pour répondre aux évolutions et aux attentes sociales et écologiques de la société, dans un environnement contraint : compétitivité accrue, attractivité des métiers, transmission du savoir-faire, transition écologique et transparence.
En particulier « l’enjeu de la traçabilité s’impose, à la fois comme un enjeu majeur pour les consommateurs toujours plus désireux de consommer des fleurs et plantes en pots de saison, locales et respectueuses de l’environnement, mais également comme un engagement personnel de la part de nombreux fleuristes », insiste l’UNF.
Ainsi, le livre blanc met en lumière la complexité de cet enjeu, tout en proposant aux fleuristes des éléments concrets pour leur donner les moyens de valoriser la fleur, les terroirs d’exception que sont les zones de production et les savoir-faire d’excellence des différents acteurs. « Une certitude s’impose : le besoin de transparence – sur l’origine, les conditions de production des fleurs – et d’éducation du consommateur. La filière, mondialisée, ne pourra pas s’en affranchir très longtemps », souligne l’UNF.
Des Assises de la traçabilité de la fleur coupée
Dès 2022, l’UNF s’était emparée de cette question sensible en organisant les premières « Assises de la traçabilité de la fleur coupée ». L’événement avait réuni les différents acteurs de la filière, les maillons de la distribution et les spécialistes de la consommation. Les réflexions ont abouti à un panel de solutions coconstruites.
NB : L’UNF est dédiée aux fleuristes français, qu’ils œuvrent en boutique, en atelier ou dans les marchés.
*Marché d'intérêt national.
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