Dans le domaine du paysage et des collectivités, les prochains mois s'annoncent incertains... même si, pour tous les spécialistes, la qualité du cadre de vie, principalement végétal, est désormais jugée déterminante pour le bien-être, voire la paix sociale en ville. La période qui s'ouvre permettra de tester réellement le niveau de solidarité des élus, des donneurs d'ordres publics et des concepteurs-maîtres d'oeuvre vis-à-vis de leurs territoires. Si, par malheur, le marché du paysage se contracte et si cette solidarité ne se manifeste pas comme ailleurs en Europe, la production française de végétaux, qui répond déjà à peine à 30 % de la demande publique, se marginalisera et disparaîtra, à la grande joie de nos voisins pépiniéristes européens, qui se verront « soutenus et sauvés » par l'argent public français...

La période qui s'ouvre est cruciale pour les pépinières françaises. Elles doivent renouer avec le marché des collectivités, faute de quoi la filière sera en danger, estime le pépiniériste Michel Le Borgne.
774
Contenu réservé aux abonnés du Lien Horticole
Pour y accéder : 3 possibilités !
17 %
Vous avez lu 17 % de l'article
Vous êtes déjà abonné,
Si vous n'avez pas de compte, inscrivez-vous. Vous aurez besoin de votre numéro d’abonné.
J'ai déjà un compteVous n’êtes pas abonné, abonnez-vous.
Profitez de l’intégralité des contenus du site en vous abonnant en formule Intégrale ou 100% Numérique.
Vous n’êtes pas abonné, découvrez gratuitement.
Profitez, sans engagement, de tous les services de Le Lien Horticole pendant 1 mois, y compris l’accès complet au site Internet.